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Acrylamide: danger!
jeudi 10 juillet 2014, 10:29
L’EFSA s’inquiète de la présence d’acrylamide dans nos assiettes
L’Agence européenne de l’alimentation (EFSA) lance une consultation publique sur l’acrylamide alimentaire et recommande de réduire sa présence dans l’alimentation.
L’acrylamide utilisé dans l’industrie pour fabriquer le polyacrylamide se forme aussi spontanément dans certains aliments cuits. L’EFSA, l’autorité européenne en charge de la sécurité alimentaire, alerte sur les risques liés à la consommation d’acrylamide.
Dans les aliments, notamment ceux riches en asparagine et amidon comme les féculents, l’acrylamide peut se former par une réaction chimique –la réaction de Maillard- à haute température (plus de 150 °C). Cette réaction fait brunir les aliments et leur donne du goût ; elle peut avoir lieu lors de la friture, la cuisson ou la torréfaction. On trouve ainsi de l’acrylamide dans les chips, les frites, les biscuits, le café…
Un panel d’experts de l’EFSA, le CONTAM (Contaminants in the Food Chain), a rendu un avis scientifique sur l’acrylamide alimentaire et l’EFSA lance en juillet 2014 une consultation publique à partir de cet avis, pour une adoption d’ici juin 2015.
Le café, les produits à base de pommes de terre frites, les biscuits, crackers, et même certains aliments pour bébé, représentent des sources importantes d’acrylamide. A cause de leur faible poids, les enfants sont les plus exposés. Pour Diane Benford, membre du CONTAM,  » l’acrylamide consommé oralement est absorbé à partir du tube gastrointestinal, distribué à tous les organes et largement métabolisé. La glycidamide, l’un des principaux métabolites provenant de ce processus, est la cause la plus probable de mutations génétiques et de tumeurs observées chez l’animal « . L’acrylamide traverse aussi la barrière placentaire et peut aussi se retrouver en faibles doses dans le lait maternel.
La principale cause d’exposition des nourrissons provient des aliments pour bébé et des  » autres produits à base de pommes de terre « . Pour les enfants et adolescents, l’exposition à l’acrylamide est due aux produits à base de pommes de terre frites, au pain de mie, aux biscuits et crackers, et aux produits à base de céréales et de pommes de terre. Ces groupes d’aliments sont aussi les principaux responsables de l’exposition des adultes et des personnes âgées, en plus du café et de ses substituts.
Des études chez l’animal ont montré différents effets secondaires : perte de poids, effets sur le système nerveux… Chez la souris, il y avait aussi des effets sur la fonction reproductrice des mâles. Des études in vitro et in vivo ont montré la génotoxicité de l’acrylamide dans des cellules germinales et somatiques.
Cependant, Diane Benford souligne que « jusqu’à présent, les études chez l’homme sur l’exposition professionnelle et alimentaire à l’acrylamide ont donné des preuves limitées et contradictoires sur l’augmentation du risque de développer un cancer ». En effet, 2 études de cohorte sur l’exposition professionnelle n’ont pas trouvé d’augmentation du risque de cancer. Les associations entre l’exposition à l’acrylamide alimentaire et le cancer ont été analysées dans 34 articles, incluant 16 études épidémiologiques. Pour la plupart des cancers, il n’y avait pas d’association, tandis que pour le rein, l’endomètre et l’ovaire, quelques études ont trouvé des associations positives, mais avec des preuves limitées.
Les autorités européennes recommandent donc de réduire au maximum l’acrylamide dans l’alimentation. Cet avis pourrait soutenir des mesures visant à réduire l’exposition à l’acrylamide alimentaire, par exemple en prodiguant des conseils sur la cuisson et la consommation des aliments, ou par un contrôle renforcé des produits de l’industrie agroalimentaire. Pour le café, le tableau est complexe, car s’il contient de l’acrylamide, il apporte aussi des éléments antioxydants favorables.
Voici quelques conseils au quotidien :
Limitez les pommes de terre frites, les biscuits, pâtisseries, tartes
Ne stockez pas les pommes de terre à des températures inférieures à 8°C car cela peut favoriser les constituants qui donnent lieu à la formation d’acrylamide
Si vous faites cuire des pommes de terre ou des produits céréaliers, évitez d’aller jusqu’au brunissement
Ne dépassez pas des températures de 170°C en friture, et 220°C au four (120°C pour les pommes de terre)
Evitez de toaster le pain (et les autres aliments), ou arrêtez le processus quand le pain est tout juste doré
Si vous buvez du café, limitez le café instantané

Phtalates : évitez certains médicaments
vendredi 26 juillet 2013, 11:15
L’utilisation des phtalates comme excipients dans les médicaments devrait être prochainement encadré dans l’Union européenne. C’est en tout cas ce que suggère le projet de recommandations publié en février 2013 par l’Agence européenne du Médicament (EMA). Un seuil maximum devrait ainsi être imposé pour certains de ces composants. D’autres seront sans doute exclus. En attendant, l’ANSM recommande d’éviter certaines spécialités chez les enfants et les femmes enceintes.
L’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) impose des précautions d’emploi pour 5 spécialités contenant des phtalates en quantité supérieure au seuil recommandé par l’EMA. Ces composés principalement utilisés comme plastifiant pour enrobage, ont été reconnus nocifs pour la santé en raison de leur toxicité sur la reproduction. L’ANSM demande donc aux prescripteurs de :
 » limiter la dose et la durée de traitement par les spécialités concernées, en l’absence d’alternative thérapeutique ; En déconseiller l’utilisation chez les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, en cas d’alternative thérapeutique existante.  »
Réduire l’exposition des plus fragiles

L’ANSM a identifié cinq phtalates entrant dans la composition d’environ 150 spécialités pharmaceutiques. Il s’agit du phtalate de dibutyle (DBP), du phtalate de diéthyle (DEP), de l’acétate phtalate de polyvinyle (PVAP), du phtalate d’hypromellose (HPMCP) et de l’acétate phtalate de cellulose (CAP).  » Parmi eux, 3 (DBP, DEP, PVAP) pourraient être toxiques pour l’homme. L’EMA a déterminé des seuils pour ces 3 composés « , indique l’Agence française.
Or certaines spécialités contiennent encore du DBP en quantités supérieures à celles recommandées. Il s’agit de :
 » Acadione, tiopronine, 250 mg, Comprimé dragéifié de Sanofi Aventis France ; Atrican, ténonitrozole, 250 mg, Capsule molle gastrorésistante d’Innotech International ; Prokiny, métoclopramide, 15 mg, Gélule à libération prolongée de Techni-Pharma ; Rowasa, mésalazine, 250 mg, Comprimé enrobé gastrorésistant de Abbott Products ; Rowasa, mésalazine, 500 mg, Comprimé enrobé gastrorésistant de Abbott Products.  »
L’Agence a demandé aux laboratoires titulaires des autorisations de mise sur le marché (AMM) de ces 5 médicaments de  » les reformuler afin de mettre à disposition, dans un délai de 18 mois, des formes dépourvues de DBP « .
En attendant, « ces médicaments ne devraient plus – dans la mesure du possible – être prescrits aux enfants, aux femmes enceintes et allaitantes « , indique l’ANSM. En l’absence d’alternative,  » le traitement par ces spécialités devrait être réduit à la durée la plus courte possible et à la dose efficace minimale « . Et si vous êtes un patient traité par une de ces 5 spécialités, demandez l’avis de votre pharmacien ou de votre médecin. N’interrompez jamais un traitement sans consulter.

Médicaments: DANGER!
vendredi 26 juillet 2013, 11:12
Le journal  » Le Monde  » vient de révéler que des très nombreux médicaments d’usage courant contiennent des parabènes, des perturbateurs endocriniens accusés d’être potentiellement cancérogènes et de perturber gravement la fertilité. Nous publions ci-dessous la liste des produits concernés afin que vous puissiez vérifier si vous les consommez. Et si oui demandez à votre médecin s’il est possible de les remplacer.
Informés du danger potentiel pour la santé des phtalates, des alkylphénols et des parabènes, les Députés français ont adopté à la majorité le 3 mai dernier, une proposition de loi visant à interdire ces trois produits chimiques.
En ce qui concerne les parabènes, de par leurs propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques, ils sont fréquemment utilisés comme conservateurs dans des milliers de produits cosmétiques et d’hygiène, mais aussi dans les produits alimentaires et les médicaments. Dans le cas des médicaments, ils permettent d’éviter leur dégradation et la baisse de l’efficacité du principe actif.
S’il est facile, par la simple lecture de étiquettes, d’éliminer les produits cosmétiques et d’hygiène, les produits alimentaires sous emballage, et les produits pharmaceutiques en vente libre, contenant des parabènes, il n’en est pas de même des médicaments prescrits par les médecins.
Nous vous présentons donc la liste des médicaments contenant des parabènes pour que vous puissiez vérifier s’il y en a qui vous ont été prescrits, et si oui n’hésitez pas à demander à votre médecin s’il est possible de les remplacer.
LISTE DES MEDICAMENTS CONTENANT DU PARABENE.
Source: journal  » Le Monde.fr  »
ACTI 5 sol buv
ACTISOUFRE sol pulv buccal/nasal
ACTIVOX LIERRE sirop
ADAPALENE TEVA 0,1 % crème
ADAPALENE TEVA 0,1 % gel
ADAPALENE WINTHROP 0,1 % crème
ADAPALENE WINTHROP 0,1 % gel
ALFA-AMYLASE BIOGARAN 200U.CEIP/ml sirop
ALFATIL 250 mg gél
ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM BIOGARAN 250mg/133,5mgp5ml susp buv
ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM EG 250mg/133,5mg p 5ml susp buv
ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM SANDOZ 250mg/133,5mg p 5ml susp buv
ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM TEVA 250mg/133,5mg pour 5ml susp buv
ALLOPURINOL RATIOPHARM 300 mg caps
ALLOPURINOL TEVA 100mg caps molle
ALLOPURINOL TEVA 200mg caps molle
ALLOPURINOL TEVA 300mg caps molle
AMBROXOL BIOGARAN 0,6 % sol buv sans sucre
AMBROXOL EG 0,6 % sol buv
AMBROXOL MYLAN 0,6 % sol buv
AMBROXOL RATIOPHARM 0,6 % sol buv
AMBROXOL TEVA 0,3 % sol buv
AMBROXOL TEVA 0,6 % sol buv
ANTARENE 20 mg/ml susp buv enfant nourrisson
APHILAN DEMANGEAISONS 0,5 % crème
ARGININE VEYRON sol buv
ARGININE VEYRON sol buv en ampoule
ARNICAN 4 % crème
AROMASINE 25mg cp enr
ARPHOS sol buv
ARTANE 0,4% sol buv
ARTHRODONT 1% pâte gingiv
ARTISIAL sol p pulv endobucc
BACTRIM susp buv pédiatrique
BETESIL 2,25mg emplâtre médicamenteux
BETNESOL 5 mg/100 ml sol rect
BETNEVAL LOTION 0,1 % émuls p appl cut
BIAFINE émuls p appl cut
BIAFINEACT émuls p appl cut
BIOCALYPTOL 6,55 mg/5 ml sirop sans sucre
BIOTINE BAYER 0,5% sol inj IM
BRONCALENE SANS SUCRE sirop ad
BRONCALENE sirop ad
BRONCALENE sirop enf
BRONCATHIOL ENFANT sol buv
BRONCATHIOL EXPECTORANT sol buv ad
BRONCHOKOD 2 % sirop enfant
BRONCHOKOD 2 % sol buv sans sucre enfant
BRONCHOKOD 5 % sol buv sans sucre adulte
BRONCHOKOD sirop adulte
BRONCOCLAR sirop adulte
BRONKIREX 2 % sirop sans sucre enfant
BRONKIREX 5 % sirop sans sucre adulte
CALMIXENE sirop
CARBOCISTEINE ARROW 5 % sol buv sans sucre adulte
CARBOCISTEINE BIOGARAN 2 % sol buv sans sucre enfant
CARBOCISTEINE BIOGARAN 5 % sol buv sans sucre
CARBOCISTEINE EG 2 % sirop Enf
CARBOCISTEINE EG 5 % sol buv sans sucre adulte
CARBOCISTEINE MYLAN 2 % sirop Enf
CARBOCISTEINE MYLAN 2 % sol buv sans sucre enfant
CARBOCISTEINE MYLAN 5 % sirop Ad
CARBOCISTEINE MYLAN 5 % sol buv sans sucre adulte
CARBOCISTEINE RATIOPHARM CONSEIL 2 % sirop enfant
CARBOCISTEINE RATIOPHARM CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 2 % sirop enfant
CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 5% sirop Ad
CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL sans sucre 2 % sol buv enfant
CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 2 % sirop enfant
CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 2 % sol buv sans sucre enfant
CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 5 % sirop adulte
CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
CARBOCISTEINE WINTHROP 5 % sirop sans sucre adulte
CEFUROXIME BIOGARAN 125mg cp pellic
CEFUROXIME BIOGARAN 250mg cp pellic
CEFUROXIME BIOGARAN 500 mg cp pellic
CELLCEPT 1g/5ml pdre p susp buv
CELLTOP 100 mg caps
CELLTOP 25 mg caps
CELLTOP 50 mg caps
CETAVLON 0,5 % crème
CETIRIZINE ARROW 10mg/ml sol buv en gte
CETIRIZINE BIOGARAN 10mg/ml sol buv en gte
CETIRIZINE TEVA 10mg/ml sol buv en gte
CHOPHYTOL 20 % sol buv
CHOPHYTOL cp enr
CHROMARGON sol p appl loc
CICATRYL pom
CITRARGININE sol buv
CITRATE DE BETAINE CRISTERS 2g/5ml sol buv
CITROCHOLINE sol buv
CLAIRODERMYL 10% pom
CLAIRODERMYL 5% pom
CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 2 % ENFANTS sirop
CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 5 % ADULTES SANS SUCRE sol buv
CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE ADULTES SANS SUCRE 750 mg/10 ml sol buv
CLARIX sirop
CLARIX TOUX SECHE PENTOXYVERINE 0,15 % ENFANTS sirop
CLARIX TOUX SECHE PHOLCODINE ERYSIMUM ADULTES SANS SUCRE sirop
CODEDRILL SANS SUCRE 0,1 % sol buv
CODENFAN 1mg/ml sirop
CODOTUSSYL TOUX SECHE ADULTES, sirop
CODOTUSSYL TOUX SECHE sirop Enf
COLOFOAM mousse rect
COLPOTROPHINE 1 % crème
COLPOTROPHINE 10mg caps vagin
CORTAPAISYL 0,5 % crème
CORTISAL crème
COZAAR 2,5 mg/ml pdre/solv susp buv
CREME 3 FLEURS D’ ORIENT 10% pom
CYCLO 3 crème
DEBRUMYL sol buv
DEFILTRAN crème
DEPAKINE 57,64 mg/ml sirop
DEPO-PRODASONE 250 mg/5 ml susp inj
DEPO-PRODASONE 500 mg/3,3 ml susp inj
DEPOPROVERA susp inj
DEPURATIF PARNEL sirop
DEROXAT 20mg/10ml susp buv
DESINTEX CHOLINE sol buv
DESINTEX sol buv
DEXERYL crème
DEXIR sirop adulte
DEXIR sirop enfant
DEXTRARINE PHENYLBUTAZONE pom
DEXTROCIDINE 0,3% sirop
DIFFERINE 0,1 % crème
DIFFERINE 0,1 % gel p appl cutanée
DIGOXINE NATIVELLE 5µg/0,1ml sol buv
DIMEGAN 0,04% sirop
DIMETANE SANS SUCRE 133mg/100ml sirop
DIPIPERON 40mg/ml sol buv
DIPROSTENE susp inj en seringue préremplie
DISTILBENE 1mg cp enr
DOGMATIL 0,5 g/100 ml sol buv sans sucre édulcorée au cyclamate de sodium
DOLGIT 5 % crème
DOLIRHUME THIOPHENECARBOXYLATE 2 % sol p pulv nasal
DOLKO 60mg/2ml sol buv
DOMPERIDONE ARROW 1mg/ml susp buv
DOXORUBICINE ACTAVIS 2mg/ml pdre p sol p perf
DRAGEES FUCA cp enr
DRAINACTIL sol buv
DRILL EXPECTORANT 5 % sirop ad
DRILL EXPECTORANT SANS SUCRE 5 % sol buv ad
DRILL TOUX SECHE SANS SUCRE 15 mg/5 ml sirop ad
DRILL TOUX SECHE SANS SUCRE 5 mg/5 ml sirop enf
DROSETUX sirop
DULCIPHAK collyre
DYNAMISAN 3g/10ml sol buv
EFFORTIL sol buv
EFUDIX 5 % crème
ELGYDIUM pâte dentifr
ELIXIR SPARK sol buv
EMTRIVA 10mg/ml sol buv
ENERGITUM 2,5 g/10 ml sol buv
EPIRUBICINE ACTAVIS 2 mg/ml pdre p sol p perf
EPIVIR 10 mg/ml sol buv
ERGIX EXPECTORANT SANS SUCRE 5 % sol buv
ERGIX MAL DE GORGE collut
ERGIX TOUX SECHE sirop ad
ERGIX TOUX SECHE sirop enf
ESBERIVEN crème
ESOMEPRAZOLE BIOGARAN 20 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE EG 20 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE MYLAN 20 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE MYLAN 40 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE WINTHROP 20 mg, gélule gastro-résistante
ESOMEPRAZOLE WINTHROP 40 mg, gélule gastro-résistante
ETIZOL 20 mg, gélule gastro-résistante
ETIZOL 40 mg, gélule gastro-résistante
EUCALYPTINE LE BRUN sirop
EUPHON sirop
EUPHYTOSE cp enr
EXOTOUX sol buv
EXPANFEN 200 mg cp enr
FARLUTAL 500mg/2,5ml susp inj LP
FARMORUBICINE 10mg pdre p sol p perf
FARMORUBICINE 150 mg pdre p sol inj
FARMORUBICINE 50mg pdre p sol p perf
FASTENYL sol buv
FERROSTRANE 0,68% sirop
FLAGYL 4% susp buv
FLECTOR TISSUGEL HEPARINE 1 g/40 000 UI pour 100 g emplâtre médicamenteux
FLECTORTISSUGELEP 1% emplâtre
FLOGENCYL gel gingiv
FLUDITEC 2 % sirop enfant
FLUDITEC EXPECTORANT 5% sirop
FLUIMUCIL 2 % sol buv adulte
FLUIMUCIL 2 % sol buv enfant
FLUOCARIL BI-FLUORE ANIS 250mg pâte dentifr
FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE 250mg pâte dentifr
FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE ADULTE 250mg gel dentifr
FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE FORTE 250 mg pâte dentifr
FLUODONTYL 1350 pâte dentifr
FLUOREX 1 mg/ml sol buv
FLUOSTEROL 0,25mg/800UI/dose sol buv
FLUVERMAL 2% susp buv
FUNGIZONE 10 % susp buv enf/nour
FUNGIZONE 10% susp buv
GALIRENE sol buv
GAVISCON susp buv en flacon
GAVISCON susp buv en sachet
GAVISCON susp buv nourrisson
GAVISCONELL SANS SUCRE MENTHE susp buv sachet-dose
GELDOLOR gel
GELOX susp buv en sach
GENTALLINE 10mg sol inj
GENTALLINE 160mg sol inj
GENTALLINE 40mg sol inj
GENTALLINE 80mg sol inj
GENTAMICINE CHAUVIN 0,3% pom ophtalm
GENTAMICINE DAKOTA PHARM 40mg/2ml sol inj
GENTAMICINE DAKOTA PHARM 80mg/2ml sol inj
GENTAMICINE PANPHARMA 10mg sol inj
GENTAMICINE PANPHARMA 160mg sol inj
GENTAMICINE PANPHARMA 40mg sol inj
GENTAMICINE PANPHARMA 80mg sol inj
GRINAZOLE pâte p us dent
GYNO DAKTARIN 400 mg caps molle vagin
HALDOL 2 mg/ml sol buv
HALOPERIDOL RENAUDIN 0,05 % sol buv en goutte
HELICIDINE 10 % sirop
HEMEDONINE 5 mg/ml sol buv
HEMOCLAR 0,5 % crème
HEPANEPHROL sol buv
HEPARINE SODIQUE PANPHARMA 25 000 UI/5 ml sol inj IV
HEPATO-SOLUTINES sol buv
HEPATOUM sol buv
HEPT A MYL 30,5% sol buv
HEPT A MYL 30,5% sol buv
HEXAPNEUMINE sirop adulte
HEXAPNEUMINE sirop enfant
HEXAPNEUMINE sirop nourrisson
HEXASPRAY collut
HEXTRIL pâte dentifr
HIRUCREME crème
HUMEX 5 % EXPECTORANT SANS SUCRE sol buv Ad
HUMEX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 750 mg/10 ml ADULTES SANS SUCRE sol buv
HUMEX EXPECTORANT sirop ad
HUMEX TOUX SECHE PHOLCODINE sirop ad
HUMEX TOUX SECHE PHOLCODINE sirop enf
HYDROSOL POLYVITAMINE PHARMADEVELOPPEMENT sol buv en gte
IBIS crème
IBUPROFENE ARROW 200mg cp enr
IBUPROFENE CRISTERS 200 mg cp enr
IBUPROFENE ISOMED 200 mg cp enr
IBUPROFENE MYLAN 200 mg cp enr
IBUPROFENE QUALIMED 200mg cp enr
IBUPROFENE RATIOPHARM 200mg cp enr
IBUPROFENE RATIOPHARM CONSEIL 200 mg cp enr
IBUPROFENE SANDOZ 200mg cp enr
IBUPROFENE SANDOZ CONSEIL 200mg cp enr
IBUPROFENE TEVA 200mg cp enr
IBUPROFENE TEVA CONSEIL 200 mg cp enr
IMIZINE 10% pâte p us dent
IMODIUM 0,2 mg/ml sol buv enfant
INSTILLAGEL gel urétral
INTRAIT DE MARRON D’INDE « P » sol buv
ITAX shampooing antipoux
ITEM ANTI POUX lotion
ITEM ANTI POUX shampooing
JOSACINE 125mg/5ml glé p susp buv
JOSACINE 250mg/5ml glé p susp buv
JOSACINE 500mg/5ml glé p susp buv
JOUVENCE DE L’ABBE SOURY sol buv
KEAL 1g susp buv
KEAL 2g susp buv
KEPPRA 100mg/ml sol buv
KETREL 0,05 % crème
LAMIDERM 0,67 % émuls p appl cut
LAMPRENE 100 mg caps
LAMPRENE 50 mg caps
LAROSCORBINE 1g/5ml sol inj IV
LASILIX 10mg/ml sol buv
LEVOCARNIL 100mg/ml sol buv
LIDOCAINE 10 mg/ml ADRENALINE AGUETTANT sol inj
LIDOCAINE AGUETTANT 5 % sol p pulv bucc
LITHIAGEL susp buv
LITHIODERM 8 % gel
LOCACID 0,05 % crème
LOCAPRED 0,1 % crème
LOCOID 0,1 % crème
LOCOID 0,1% émuls p appl loc fluide
LOCOID crème épaisse
LOMEXIN 600 mg caps vagin
LUMIREM 175 mg/l susp buv/rectal
MAALOX MAUX D’ESTOMAC susp buv en fl
MAG 2 SANS SUCRE 122mg sol buv
MAXIDROL pom ophtalm
MAXILASE MAUX DE GORGE ALPHA-AMYLASE 200 UCEIP/ml sirop
MEDIBRONC sirop enf
MEDIBRONC sol buv adulte
MEGAMYLASE 200 U/ml sirop
METOPIRONE 250mg caps
METVIXIA 168mg/g crème
MICROPAQUE SCANNER susp buv
MICROPAQUE susp buv/rect
MICROTRAST pâte oral
MONAZOL 2 % crème
MOTILIUM 1 mg/ml susp buv
MOXYDAR susp buv en sach
MUCINUM A L’EXTRAIT DE CASCARA cp enr
MUCOMYST 200mg/5ml pdre p susp buv
MUXOL 0,3% sol buv
MYCODECYL crème
MYCOSTATINE 100 000 UI/ml susp buv
NAUSICALM sirop
NEO-CODION sirop adulte
NEO-CODION sirop enfant
NEO-CODION sirop nourrisson
NERISONE 0,1 % crème
NIFUROXAZIDE ARROW 4 % susp buv
NIFUROXAZIDE EG 4 % susp buv
NIFUROXAZIDE TEVA 4 % susp buv
NOCTIUM sirop
NODEX sirop ad en unidose
NOOTROPYL 1 200 mg sol buv
NOOTROPYL 20 % sol buv
NOPRON 15 mg/5 ml sirop enf
NORMACOL LAVEMENT sol rect adulte
NORMACOL LAVEMENT sol rect enfant
ONCOVIN 1mg sol inj
OPTREX sol p lav ocul
ORACILLINE 1 M UI/10 ml susp buv
ORACILLINE 250 000 UI/5 ml susp buv
ORACILLINE 500 000 UI/5 ml susp buv
OSMOGEL gel p appl loc
PADERYL 0,1 % sirop
PANFUREX 4% susp buv
PAPAINE TROUETTE PERRET sirop
PAPAINE TROUETTE PERRET sol buv
PARA SPECIAL POUX shampooing
PARACETAMOL SMITHKLINE BEECHAM 2,4 % susp buv
PARGINE 5 g/10 ml sol buv
PASSEDYL sirop enf/nour
PASSIFLORINE sol buv
PAXELADINE 10 mg/5 ml sirop
PECTOSAN EXPECTORANT 5 % sirop ad
PECTOSAN TOUX SECHE ETHYLMORPHINE sirop
PEPSANE gel buvable sachet-dose
PERIDYS 1 mg/ml susp buv
PHENERGAN 2 % crème
PHOLCODYL sirop
PHOSPHATE SODIQUE DE DEXAMETHASONE MYLAN 20 mg/5 ml sol inj
PHOSPHATE SODIQUE DE DEXAMETHASONE MYLAN 4 mg/ml sol inj
PHYTAT DB sirop
PHYTOTUX sirop
PIRACETAM ARROW 20 % sol buv
PIRACETAM MYLAN 20 % sol buv
PIRACETAM QUALIMED 20 % sol buv
PIRACETAM SANDOZ 20% sol buv
PIRACETAM TEVA 20% sol buv
PNEUMOREL 0,2 % sirop
PO 12 2 % crème
POLARAMINE 0,01% sirop
POLARAMINE 5mg/1ml sol inj
POLERY sirop ad
POLERY sirop enf
POLERY sirop sans sucre adulte
POLYSILANE UPSA gel oral en tube
POLYSILANE UPSA gel oral sachet-dose
POTASSIUM RICHARD 3% sirop
POTASSIUM RICHARD 440 mg/15 ml sirop
POVANYL 50 mg cp enr
PREPULSID 1mg/ml susp buv enfant nourrisson
PRIMADRILL sol p pulv bucc
PRIMALAN sirop
PRIMPERAN 0,1 % sol buv édulcoré adulte
PRIMPERAN ENFANTS 2,6 mg/ml sol buv
PRIMPERAN NOURRISSONS ET ENFANTS 2,6 mg/ml sol buv
PROCTOLOG crème rect
PYOREX pâte dentifr/gingiv
QUINTONINE sirop
QUITAXON 10mg/ml sol buv
QUITAXON 10mg/ml sol buv
QUOTANE 0,5 % crème
REGRANEX 0,01% gel
REMINYL 4mg/ml sol buv
RESPILENE 3mg/5ml sirop enfant
RETACNYL 0,025 % crème
RETACNYL 0,05 % crème
REVITALOSE sol buv
RHINADVIL cp enr
RHINATHIOL CARBOCISTEINE 2 % sirop expectorant enfant
RHINATHIOL CARBOCISTEINE 2 % sirop sans sucre expectorant enfant
RHINATHIOL CARBOCISTEINE 5 % sirop expectorant adulte
RHINATHIOL CARBOCISTEINE 5 % sirop sans sucre expectorant adulte
RHINATHIOL Pholcodine 0,06 % sirop toux sèche enfant
RHINATHIOL PROMETHAZINE sirop
RHINO SULFURYL sol p pulv nasal
RHINOTROPHYL sol p pulv nasal
RIFADINE 2 % susp buv
ROCALTROL 0,25µg caps molle
ROCGEL susp buv
ROSICED 0,75 % gel p appl loc
ROZAGEL 0,75 % gel p appl loc
ROZEX 0,75% gel
SANOGYL BLANC pâte dentifr
SARGENOR 0,5g/5ml sol buv enfant
SARGENOR 1g/5ml sol buv
SARGENOR A LA VITAMINE C sol buv
SCHOUM sol buv
SEDATIF TIBER sirop
SENSIVISION AU PLANTAIN 2 % collyre en unidose
SEROPRAM 40 mg/ml sol buv
SOLIAN 100 mg/ml sol buv
SOLUTION STAGO DILUEE sol buv
SOLUVIT pdre p sol inj
SURELEN sol buv ad
SURFORTAN sol buv
SYMPAVAGOL cp enr
SYNEDIL 0,5g/100ml sol buv
TALOXA 600mg/5ml susp buv
TEGRETOL 20mg/ml susp buv
TELZIR 50mg/ml susp buv
TERCIAN 40 mg/ml sol buv
TERLOMEXIN 200 mg caps vagin
THERALENE 0,05 % sirop
THERALENE 4 % sol buv en gte
TIAPRIDAL 5mg/gte sol buv
TITANOREINE crème
TITANOREINE lidocaïne 2% crème
TOCLASE TOUX SECHE SANS SUCRE 0,213 % sol buv
TOCO 500mg caps molle
TONICALCIUM sol buv ad
TONICALCIUM sol buv enf
TONIQUE VEGETAL sol buv
TOPAAL susp buv
TRIDESONIT 0,05 % crème
TRILEPTAL 60mg/ml susp buv
TRIMETAZIDINE ARROW 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE BIOGARAN 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE EG 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE MYLAN 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE QUALIMED 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE RATIOPHARM 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE SANDOZ 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE TEVA 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE WINTHROP 20 mg/ml sol buv
TRIMETAZIDINE ZYDUS 20 mg/ml sol buv
TROLAMINE BIOGARAN 0,67 % émuls p appl cut
TROSYD 1 % crème
TRUE TEST disp transderm
TUSSILENE 5 % sol buv sans sucre adulte
TUSSILENE sirop Ad
TUSSILENE sirop Enf
TUSSISEDAL sirop
ULCAR 1 g susp buv
UN ALFA 0,1 µg/gte sol buv
UROSIPHON 2g sol buv
UVIMAG B6 sol buv
VANIQA 11,5 % crème
VASTAREL 20 mg/ml sol buv
VEDROP 50 mg/ml sol buv
VEPESIDE 50mg caps
VERASKIN gel p appl cut
VERMIFUGE SORIN 10 % sirop
VERSATIS 5% emplâtre médicamenteux
VIMPAT 15 mg/ml sirop
VINCRISTINE TEVA 0,1 % (1 mg/1 ml) sol inj IV
VIRAMUNE 50mg/5ml susp buv pédiatrique
VIRLIX 10mg/ml sol buv
VITA-DERMACIDE crème
VOGALENE 0,1 % sol buv
XOLAAM susp buv en fl
XYLOCAINE NAPHAZOLINE 5% sol p appl loc
XYLOCAINE NEBULISEUR 5 % sol p pulv bucc
XYLOCAINE VISQUEUSE 2% gel oral
ZADITEN 1mg/5ml sol buv
ZEFFIX 5 mg/ml sol buv
ZIAGEN 20mg/ml sol buv
ZINNAT 125mg cp pellic
ZINNAT 250mg cp pellic
ZINNAT 500mg cp pellic
ZOPHREN 4 mg lyoph oral
ZOPHREN 8 mg lyoph oral
ZOVIRAX 200 mg/5 ml susp buv
ZOVIRAX 800 mg/10 ml susp buv
ZYMADUO 150 UI sol buv
ZYMADUO 300 UI sol buv
ZYPREXA VELOTAB 10mg cp orodispers
ZYPREXA VELOTAB 15mg cp orodispers
ZYPREXA VELOTAB 20mg cp orodispers
ZYPREXA VELOTAB 5mg cp orodispers
ZYRTEC 10 mg/ml sol buv

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Aliments irradiés
mardi 5 mars 2013, 15:38
Faut-il consommer des aliments irradiés ?
L’irradiation est devenue une méthode banale pour allonger la conservation des aliments. Présente-t-elle des dangers ? Le sujet fait aujourd’hui polémique. Des associations dénoncent des risques, dont la destruction des vitamines. Une semaine d’action vient même d’être engagée par le Collectif contre les aliments irradiés. En tribune libre, le professeur Jacques Foos, spécialiste du sujet, s’exprime sur cette question : ce procédé est inoffensif, explique-t-il.
Professeur au Conservatoire national des arts et métiers, Jacques Foos y est titulaire de la chaire Rayonnements isotopes et applications et président du Pôle environnement. Il est aussi vice-président de la commission de surveillance de l’usine de La Hague (CSPI). Le gouvernement l’a nommé expert dans le domaine des rayons ionisants pour l’élaboration du plan national Santé-environnement. Il s’exprime ici sur l’irradiation des aliments, que l’on préfère appeler ionisation. Laissons-lui la parole :
Ce titre « Faut-il consommer des aliments irradiés ? », un peu provocateur, illustre en fait la description d’un procédé de conservation. Il n’est provocateur que dans l’idée que l’on se fait en général de l’irradiation : action d’un rayonnement sur une matière inerte ou vivante. Quand on s’expose au Soleil, on se fait irradier ; cela peut conduire à des conséquences néfastes, bien connues depuis le coup de soleil banal jusqu’au cancer de la peau : une fois encore, c’est la dose qui fait le poison.
L’irradiation des aliments est un procédé de conservation et d’assainissement. Depuis toujours, l’humanité a cherché, lorsque cela était nécessaire, à conserver les aliments. Aujourd’hui encore, malgré les soins apportés aux traitements alimentaires, dans les pays industrialisés, une personne sur trois peut être victime d’intoxications alimentaires. 25 % de la production alimentaire mondiale est perdue après récoltes ; rien qu’aux Etats-Unis, la perte annuelle est estimée entre 5 et 17 milliards de dollars. On perçoit facilement l’enjeu !
Une question de dosage de rayonnements
En fait, on utilise plutôt le mot ionisation pour qualifier ce procédé de conservation, qui intervient au niveau de l’atome. On utilise pour cela un rayonnement capable d’ioniser, c’est donc bien une irradiation. Le principe est simple : l’aliment, animal ou végétal, est susceptible d’être contaminé par des bactéries ou autres micro-organismes. Le rayonnement va les tuer avant qu’ils ne prolifèrent. La pénétration du rayonnement lui permet d’agir « à cœur » même si l’aliment se trouve emballé. Les sources d’irradiation sont soit électriques (accélérateurs d’électrons) soit radioactives (irradiateur gamma).
L’action des rayonnements dépend de la dose qui est parfaitement réglée et contrôlée par des dosimètres installés sur le conditionnement des aliments. Il faut tout de suite souligner que l’énergie des rayonnements émis se situe au-dessous des seuils d’activation, ce qui veut dire qu’il est impossible (impossible n’est pas français mais, en physique, impossible revêt un sens très strict !) d’induire une quelconque radioactivité dans l’aliment traité (pas plus qu’un bifteck est électrisé si on le cuit sur une plaque électrique !).
En revanche, quel que soit le procédé de conservation, le traitement n’est jamais neutre : il affecte légèrement les éléments nutritifs et introduit des composés initialement étrangers dans l’aliment. Toutefois, quand on compare l’ionisation à un autre procédé de conservation, comme la chaleur, l’affectation est moins forte pour le premier. Les produits formés (appelés produits de radiolyse) sont de même nature que ceux formés par la chaleur (produits de thermolyse) mais présents en plus faible quantité (pour un traitement égal, on observe 3 à 4 fois moins de produits étrangers). Enfin, l’absence d’élévation de température au cours du traitement conduit à conserver à l’aliment toutes ses qualités organoleptiques.
Choisir le meilleur procédé de conservation
Plus de 1.220 études menées depuis 1979 sur la salubrité de 278 aliments n’ont mis en évidence aucune différence significative entre un aliment ionisé et non ionisé en termes de toxicité, de pouvoir pathogène ou de propriétés mutagènes. Ceci a conduit le Comité d’expert mixte FAO/OMS/AIEA à conclure en 1997 sur l’innocuité des aliments ionisés sans limitation de dose.
Aujourd’hui, plus de 40 pays ont approuvé l’irradiation d’environ 50 aliments différents. Les Etats-Unis sont très favorables pour ce traitement ; la France autorise l’ionisation de 14 catégories d’aliments. La législation française est très claire : »l’irradiation ne doit pas être utilisée pour remplacer des mesures d’hygiène et de santé ou de bonnes pratiques de fabrication ou de culture ». L’étiquetage doit mentionner « traitement par rayonnements ionisants » ou « traitement par ionisation ».
Le consommateur français reste très méfiant, probablement parce qu’il est peu informé. Il est certain que si on peut consommer les produits de son jardin, le poisson que l’on vient de pêcher, c’est l’idéal. Mais, si ce n’est pas le cas et que l’on soit contraint d’utiliser un procédé de conservation ou d’assainissement alors, autant utiliser le meilleur, c’est-à-dire celui qui introduit le moins de composés étrangers, affecte le moins les éléments nutritifs et conserve à l’aliment toutes ses qualités organoleptiques.

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Beauté contaminée
plomb
400 rouges à lèvres contaminés au plomb: les plus grandes marques sont plombées!
Une étude menée par le Food and Drug Administration Américaine retrouve que les 400 rouges à lèvres testés sont contaminés par du plomb. Et la notoriété des marques ne protège pas les consommatrices, toutes les marques les plus connues étant concernées. Cette nouvelle étude confirme des études antérieures menées par le même organisme.
Cinq rouges à lèvres de la société L’Oréal vendus sous les marques l’Oréal et Maybelline sont parmi les 10 rouges à lèvres les plus riches en plomb selon cette analyse. Deux rouge à lèvres parmi les cinq (Maybelline et L’Oréal) dépassait les limites hautes de plombémies fixées en Californie et contenaient respectivement 7.19 ppm pour Maybelline et 7.0 ppm pour le rouge à lèvres de L’Oréal (les deux sont fabriqués par L’Oréal). Comme marques distribuées en France, sont retrouvées certains rouges à lèvres de Lancôme (L’Oréal), mais aussi Clarins, Estée Lauder, Elisabeth Arden, M.A.C., Dior, Clinique (Estée Lauder), Chanel, Revlon, Mary Kay, Avon, Shiseido, Burt’s Bees, Sonia Kashuk, Iman Cosmetics…
Une association de consommateurs “The Campaign for Safe Cosmetics“, presse la FDA depuis des années de mener ce type d’études et milite pour un abaissement des normes autorisées de contamination au plomb, voire une interdiction totale car le plomb est un toxique puissant chez l’homme. Une intoxication forte est capable de provoquer des douleurs abdominales intenses associées à une constipation, un phénomène aujourd’hui heureusement rare (plombémie >1000 μg/L). Les intoxiquées dont la plombémie dépasse 500 μg/L se plaignent souvent que de vagues douleurs abdominales et d’une constipation. Il existe un risque d’encéphalopathie en cas de forte intoxication et quand la plombémie est comprise entre 500 et 2000 μg/L, le plomb est responsable de troubles mentaux organiques : céphalées, asthénie, irritabilité, difficultés mnésiques et de concentration, diminution de la libido, troubles du sommeil, altérations de la dextérité et de la coordination. Les autres troubles connus d’une intoxication chronique au plomb sont des troubles rénaux, une hypertension artérielle, des troubles hématologiques (anémie, double de la synthèse de l’hème…), une parotidite, une pancréatite. Par ailleurs, le plomb perturbe la reproduction et s’est montré capable de provoquer des cancers chez l’animal. Selon l’association, la société L’Oréal a refusé de d’apporter tout commentaire à l’étude.
Mais bien que tous les rouges à lèvres testés, les 400, contiennent du plomb, pour la FDA, cela ne pose pas vraiment de problèmes de la santé des femmes puisque seulement 2 rouges à lèvres dépassaient la limite légale autorisée de 5 ppm. Cependant pour l’association de consommateurs, ”The Campaign for Safe Cosmetics“, ces normes sont arbitraires, la FDA n’ayant pas d’étude scientifique prouvant l’innocuité du plomb dans le rouge à lèvres. Le plomb n’est évidemment pas un ingrédient normal du rouge à lèvres mais sa présence dans les rouges à lèvres est liée à une contamination chimique, fréquente sur les produits importés de Chine, peints ou colorés. En 2009, suite à la polémique née de l’utilisation de peintures au plomb sur les jouets pour enfants, la Chine avait accepté d’interdire la peinture au plomb pour les jouets exportés…aux Etats-Unis. La société Mattel avait été condamnée à une forte amende de plusieurs millions de dollars pour avoir importer des jouets “toxiques”. Dans le cas des rouges à lèvres, l’Oréal sera t-il condamné à une amende? A un retrait total de ses rouges à lèvres du marché? Ou bien seulement de ceux dépassant les normes hautes? Faut-il que associations de consommatrices peu désireuses de s’intoxiquer au plomb fassent pression sur l’Oréal et les autres groupes de cosmétiques pour bannir le plomb des rouges à lèvres?
En Janvier dernier, un comité du Centers for Disease Control and Prevention a rendu un rapport stipulant qu’il n’y avait pas de niveau de plomb sans danger pour les enfants et mettant en garde contre les intoxications chez les enfants et les femmes enceintes. Si les enfants ne mettent pas de rouge à lèvres, en revanche les femmes enceintes et allaitantes peuvent en utiliser, exposant alors le fœtus ou le bébé à un niveau de plombémie.
Le groupe représentant de l’industrie du cosmétique aux Etats-Unis, s’accorde avec la FDA sur l’absence de danger des rouges à lèvres. Le plomb est donc dangereux dans les peintures pour jouets mais pas dans le rouge à lèvres.
Dans l’étude menée par la FDA, le rouge à lèvre le moins cher et vendu par la marque Wet & Wild Mega Mixers Lip Balm, était aussi celui qui contenait le moins de plomb. Le prix n’est donc absolument pas un indicateur de qualité dans le monde des cosmétiques.
Source
The Campaign for safe cosmetic
Food and Drug Administration : Lipstick and Lead: Questions and Answers
December 27, 2007; updated June 25, 2009, September 2, 2009, November 3, 2009, and December 5, 2011
FDA Basics Webinar on Reporting Adverse Events Related to Cosmetics
You can download slides of the presentation here: Cosmetic Adverse Event Reporting (PDF 938 KB)
Trace levels of lead detected in leading lipsticks
The San Francisco Chronicle
February 15, 2012
Most Lipsticks Contain Lead, Study Finds
Reuters 02/14/2012 8:00 am Updated: 02/14/2012 2:54 pm

Teflon®… poison !
Vrai scandale sanitaire.
Jugés  » probablement cancérigènes  » aux États-Unis, les antiadhésifs comme le Teflon® sont désormais considérés comme des polluants majeurs pour l’environnement et la santé. Pourtant, ils continuent d’être utilisés dans les ustensiles de cuisine !
Difficile d’y échapper. Au rayon quincaillerie du moindre supermarché, les trois-quarts des poêles, marmites, casseroles et moules sont revêtus d’un antiadhésif, souvent présenté sous le nom de Teflon® (que l’on retrouve notamment avec la marque Tefal®). Ce nom est attribué à un ensemble de résines fluorocarbonées ou composés perfluorés (Pfc) découverts à la fin des années 1930 par le groupe chimique DuPont de Nemours et qui ont été progressivement commercialisés à partir de 1960 par cette société étasunienne, puis par d’autres fabricants. Leur principale caractéristique: être  » tellement glissants que presque aucune substance ne peut y adhérer « , selon la Société française de chimie (1). Cette propriété, qui leur vaut de multiples usages (lire encadré p. 27) a connu un succès foudroyant dans les cuisines (familiales et collectives) : enfin des casseroles qui n’attachent pas et permettent de cuisiner sans matières grasses ! Pourtant, dès les années 1970, certains écologistes ont dénoncé le caractère cancérigène de ces produits. Leurs doutes ont été submergés sous les flots d’une propagande qui vantait leur innocuité.

Des effets nocifs cachés pendant plus de 20 ans !
Suite à un procès intenté en 2001 par 60000 habitants de l’Ohio et de Virginie, pour la pollution des cours d’eau voisins de son usine par le Pfoa, principal ingrédient du Teflon®, la société DuPont a accepté début 2005 de leur verser 107 millions de dollars. Dénoncée depuis plusieurs années par l’association écologiste Environmental Working Group (EWG)(2), la firme est mise en cause par l’Agence américaine de l’environnement (Epa) (3). Fin 2005, elle accepte de payer plus de 10 millions de dollars d’amendes aux autorités étasuniennes et d’en consacrer 6 autres millions à la protection de l’environnement. L’Epa lui reproche d’avoir caché pendant plus de 20 ans des analyses qui montraient que le Pfoa avait eu des effets nocifs sur la santé des travailleurs. En janvier 2006, un rapport commandé par l’Epa à des experts indépendants concluait que le principal ingrédient du Teflon® est  » un agent cancérigène probable « . Tout en contestant cette allégation, DuPont s’est engagé à diminuer de 95% l’usage de cette substance dans ses produits, d’ici 2015.
En dépit de ces dénégations, on ne peut plus cacher aujourd’hui que le Pfoa et les autres Pfc sont des polluants majeurs, restant dans l’organisme et dans l’environnement pendant de nombreuses années. Ils ont été retrouvés dans le sang d’animaux sauvages, vivant loin des usines, dans des végétaux, dans l’eau, les aliments, et à des taux élevés dans le sang des populations des pays industrialisés (95 % des Étasuniens sont contaminés). À l’automne 2005, une étude conjointe, réalisée aux Pays-Bas par Greenpeace et le WWF (4), retrouvait deux Pfc dans le sang de jeunes mères, et dans le sérum du cordon ombilical de nouveaux-nés.
Des travaux sur l’animal montrent qu’ils entraînent des perturbations endocriniennes (hypothyroïdie, obésité), lésions hépatiques, troubles immunitaires, malformations congénitales et cancers. Les études sur la santé des ouvriers manipulant les Pfc indiquent qu’ils sont exposés, en intoxication aiguë par inhalation, à des symptômes pseudo-grippaux (la fièvre des polymères) et, à long terme, à un plus fort risque de cancer de la prostate, du sein, des testicules, du pancréas.
Le Teflon® serait toxique dès 260°C
Certes, la mise en cause de DuPont concerne les rejets de son usine, mais, pour l’EWG, les ustensiles de cuisine revêtus d’antiadhésifs sont tout aussi suspects. Cette association, citant des articles de revues vétérinaires et des observations rapportées sur une centaine de sites Internet, montre que les gaz dégagés par ces substances ont été responsables de la mort de très nombreux oiseaux de compagnie, vivant dans les cuisines. Un accident a même eu lieu dans un centre de recherches universitaires où la moitié d’un élevage de 2400 poussins est décédée après le remplacement des lampes chauffantes par des ampoules recouvertes d’un enduit Pfc. Habituellement, on considère que le Teflon® est stable jusqu’à 315°C, mais l’EWG affirme que des produits toxiques apparaissent dès 260°C, température atteinte en quelques minutes avec un usage normal des poêles ou casseroles.
Dans la revue professionnelle Cuisine collective, le directeur général de la société française De Buyer qui fabrique des instruments de cuisine en inox, mais aussi en aluminium revêtu d’un antiadhésif, déclarait en novembre 2004 :  » Ce produit ramollit à la chaleur et surtout, lorsqu’il est de moyenne qualité, se détruit à partir de 280°C. […] Vous mettez à préchauffer une poêle classique recouverte de PTFE(5), sur feu vif, sans matière grasse. Le Teflon® se détruira en l’espace de 3 à 4 minutes  » (6). Des remarques inquiétantes, même si le signataire précise que le matériel professionnel haut de gamme supporte plus de 400°C et recommande une bonne utilisation de ces ustensiles.

Faut-il jeter ses poêles et casseroles en Teflon® ?
C’est ce que conseille l’EWG. À défaut, il est surtout recommandé de ne jamais les utiliser pour des cuissons à température trop élevée (pas de friture, de feu vif, ni de four), de ne pas utiliser des antiadhésifs bas de gamme (choisir des ustensiles avec un revêtement multicouches et se méfier des produits qui viennent de pays n’offrant pas de garantie), ni des revêtements trop vieux. Un usage régulier ne doit pas excéder deux ans. Si vous oubliez par mégarde vos poêles ou casseroles à vide sur un feu vif pendant quelques minutes, leur revêtement sera probablement abîmé. En outre, nettoyez-les uniquement à l’éponge et à l’eau tiède sans utiliser d’abrasif. Faute d’informations sur les emballages, trop de consommateurs utilisent des poêles et des casseroles dont le revêtement est endommagé, parfois gravement, par des couverts ou des couteaux en métal, des tampons à récurer synthétiques ou pire, métalliques.
Régis Pluchet
(1) Fiche technique du Teflon®, www.sfc.fr.
(2) Environmental Working Group : www.ewg.org (en anglais). Voir aussi en français:  » Le Teflon® : un nouveau scandale sanitaire ? « , L’Ecologiste, septembre 2005 ; www.ecologiste. org. Action fluor Québec: www.acmqvq.com.,
La Presse (quotidien québécois) : www.cyberpresse.ca.
(3) Agence de protection de l’environnement aux Etats-Unis : www.epa.gov.
(4) Toxiques en héritage, Greenpeace, septembre 2005 : www.vigitox.fr. Rapport Detox, WWF, septembre 2005 : www.wwf.fr
(5) Polytétrafluoroéthylène : autre nom chimique du Teflon®.
(6) www.la-cuisine-collective.fr
L’inox en cuisine et c’est tout!

Les composants perfluorés
Les composants perfluorés affaiblissent le système immunitaire des enfants
WASHINGTON – Les composants perfluorés (PFC) comme le téflon, notamment utilisés dans certains emballages alimentaires, diminue l’assimilation par l’organisme des jeunes enfants du vaccin contre le tétanos et la diphtérie, selon une étude parue mardi aux Etats-Unis. (le terme n’est pas bon, voir plus bas : cela diminue la réponse immunitaire)
Cette recherche, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (Jama) daté du 25 janvier, est la première à montrer comment les PFC, transmis au stade prénatal par la mère et après la naissance par l’environnement, peuvent affecter l’assimilation d’un vaccin par l’organisme, soulignent les auteurs.
Les PFC ont la propriété de repousser l’eau, les matières et la poussière. Ils sont utilisés dans les climatiseurs, les poêles anti-adhésives, les imperméabilisants et certains produits antitaches. Ils peuvent aussi être présents dans les emballages alimentaires, notamment de la restauration rapide. L’immunisation vaccinale est la principale arme moderne de prévention des maladies infectieuses et la réaction négative de ces vaccins aux PFC devrait être considérée comme une menace potentielle pour la santé publique, juge Philippe Grandjean, professeur de santé environnementale à l’Université de Harvard (Massachusetts, nord-est), principal auteur de cette recherche.
Nous avons été surpris de l’effet très néfaste (des PFC), ce qui laisse penser qu’ils pourraient être plus toxiques pour le système immunitaire que l’exposition aux dioxines, ajoute-t-il.
Des études précédentes ont montré que des concentrations de PFC chez les souris, similaires, toute proportion gardée, à celles mesurées chez certaines personnes, suppriment la réponse immunitaire de ces animaux, rappellent les auteurs de la recherche. Mais ils notent que les effets néfastes de ces substances chimiques sont très peu connus chez les humains.
Ces chercheurs ont analysé des données provenant de 587 enfants recrutés à la naissance à l’hôpital national à Torshavn dans les Iles Féroé (Danemark) de 1999 à 2001 et suivis pendant plusieurs années.
La réponse immunitaire de ces enfants aux vaccins du tétanos et de la diphtérie a été testée à cinq et sept ans. Le taux de PFC a été mesuré dans le sérum sanguin des mères durant la grossesse et dans le sérum de leur enfant à cinq ans, de manière à déterminer l’exposition à ces composants chimiques au stade prénatal et postnatal.
Les résultats de cette étude montrent le lien entre l’exposition aux PFC et une réponse des anticorps plus faible que la normale à la vaccination antitétanique et antidiphtérique. Un niveau plus faible d’anticorps accroît le risque chez ces enfants de ne pas disposer d’une réponse immunitaire suffisante à long terme pour les protéger contre le tétanos et la diphtérie, selon les auteurs de cette étude.

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Le doublement des concentrations des trois principaux PFC dans l’organisme de ces enfants âgés de 7 ans a entraîné une baisse de 49% des anticorps, selon les auteurs de l’étude.
Produits d’entretien

Que faire pour limiter notre exposition? Passer régulièrement l’aspirateur! « Nous ne savons pas exactement d’où viennent les PFC, mais la poussière de maison est une source probable de contamination », a précisé le Dr Grandjean. Ces produits chimiques sont notamment utilisés dans les traitements antitaches et hydrofuges des meubles et des vêtements.
« Bien qu’on ne sache pas quelle quantité de PFC migre dans les aliments, les emballages comme les boîtes de pizza et les sacs de maïs soufflé pour micro-ondes en sont une autre source, a dit l’expert. La chaîne alimentaire est aussi contaminée, particulièrement les poissons et les fruits de mer. »
Heureusement, l’exposition a diminué depuis l’abandon graduel de la production aux États-Unis. « Mais d’autres PFC sont maintenant populaires, a ajouté le Dr Grandjean, et la production augmente en Chine. »

Les PFCs contenus dans les emballages alimentaires réduisent l’efficacité des vaccins chez les enfants
Les produits chimiques retrouvés dans ustensiles de cuisine, les emballages de fast-food, les contenant alimentaires pour micro-onde, altèrent le système immunitaire des enfants et réduisent en conséquence l’efficacité des vaccins démontre une étude publiée dans la grande revue américaine JAMA par le Dr Philippe Grandjean, de la Harvard School of Public Health de Boston.
Les produits chimiques incriminés sont les PFCs, les composés perfluorés, qui sont des produits chimiques synthétiques. Il s’agit par exemple, du perfluorooctane sulfonate (PFOS), du perfluorooctanoate (PFOA et du perfluorooctane sulfonamide (PFOSA).
Les PFCs sont utilisés dans une vaste gamme de produits industriels et de produits de consommation courante tels que les adhésifs, les cosmétiques, les produits de nettoyage, les mousses extinctrices et les contenants alimentaires pour leurs propriétés hydrophobes, oléophobes et antitaches.
Jusqu’alors, la position des agences sanitaires vis-à-vis des contaminations humaines par les PFCs se voulait rassurante : par exemple, pour Santé Canada, “on ne s’attend pas à ce que l’exposition aux PFC par la voie alimentaire constitue un risque important pour la santé humaine“.
Pourtant selon une étude menée aux Etats-Unis en 2011, 6 emballages sur 10 contiennent des PFCs.
C’est pourquoi les résultats de cette nouvelle étude sont importants car non seulement ils remettent en cause (une fois de plus), le déni des autorités vis-à-vis de l’impact des produits chimiques contaminant les aliments, mais encore caractérisent, pour une ingestion de ces composés qui reste mineur à la vue des concentrations retrouvées, un impact négatif direct sur la protection vaccinale chez le petit enfant.
Les composés perfluorés sont connus pour contaminer la chaine alimentaire. Ils contaminent ensuite les humains par l’alimentation ou la consommation d’eau.
Plusieurs études ont montré leurs effets de suppression de l’immunité chez l’animal mais leurs effets contraires sur la santé sont encore méconnus.
L’étude a inclus 587 enfants nés entre 1999 et 2001 au Danemark. Ils ont été suivis jusqu’en 2008. Ces enfants consommaient une alimentation assez riche en produits de la mer souvent contaminés par les PFCs.
Pendant l’étude, les scientifiques ont mesuré l’exposition des enfants en prélevant des échantillons de sang de leur mère pendant la grossesse puis lorsqu’ils avaient atteint l’âge de 5 ans et de 7 ans.

L’étude était sponsorisée par le NIH américain et l’agence danoise de protection de l’environnement. Les taux de PFCs retrouvés chez les petits enfants danois étaient inférieurs aux taux retrouvés par plusieurs études chez des enfants du même âge aux Etats-Unis. Les scientifiques ont évalué la corrélation entre contamination des enfants par les PFCs et l’immunité acquise vis-à-vis de deux vaccins essentiels de l’enfance, le tétanos et la diphtérie.
Les plus forts faux de PFCs retrouvés impliquaient le perfluorooctane sulfonate (PFOS),et le perfluorooctanoate (PFOA). Par rapport à la contamination mesurée au cours de la grossesse, le PFOS montrait la corrélation la plus forte avec la destruction de l’immunité des enfants à l’âge de 5 ans : pour un doublement des concentrations de PFOS entre ces deux dates, l’immunité des enfants obtenue par la vaccination antidiphtérique, mesurée par la concentration des anticorps dans le sang, était réduite de -39%.

Lorsque des PFCs sont retrouvés chez les enfants de 5 ans, cela caractérise uniformément une réduction de la protection immunitaire de ces enfants à l’âge de 7 ans.
Globalement, les scientifiques ont déterminé qu’un doublement des taux de PFCs s’associe à une baisse de -49% des anticorps. Un doublement des taux de PFOS et de PFOA à l’âge de 5 ans s’associe avec un risque multiplié par 2,38 pour le tétanos et par 4, 2 pour la diphtérie, que les enfants à 7 ans ne soient plus protégés, contre ces maladies potentiellement mortelles ou gravement handicapantes (les anticorps sont en dessous du niveau protecteur).
Ainsi, cette étude démontre que les produits chimiques très utilisés dans les ustensiles courants et même dans les emballages alimentaires contaminent les enfants dès leur plus jeune âge, entraînant potentiellement une inefficacité des vaccins actuellement recommandés.
“La vaccination systématique des enfants est un pilier de la prévention des maladies modernes. L’impact négatif des PFCs sur la vaccination des enfants devrait être considérée comme une menace potentielle pour la santé publique», conclut le Dr Grandjean.
Source= Serum Vaccine Antibody Concentrations in Children Exposed to Perfluorinated Compounds
Philippe Grandjean, Elisabeth Wreford Andersen, Esben Budtz-Jørgensen, Flemming Nielsen, Kåre Mølbak, Pal Weihe, Carsten Heilmann
JAMA.2012;307(4):391-397.

Dangereux ou pas les papiers de cuisson?
Sur les forums écolo, cela fait des années que certains cherchent à remplacer le papier cuisson (papier sulfurisé, papier parchemin ou papier siliconé). Il est omniprésent, un peu partout, entoure nos aliments, nos papillotes et bien d’autres! Mais, quels sont les risques pour la santé?
Saviez-vous que si vous faites bouillir 1 litre de soupe dans une casserole en alu pendant 15 minutes, vous allez ingérer plus de 10 mg d’aluminium, alors que la dose admise par notre corps est de 0.2 mg /litre. Incroyable mais exact: ne le faites plus, désormais.
Et saviez-vous que si l’aluminium est utilisée avec un produit acide (citron, rhubarbe… PH < 7), l’acidité provoquera l’absorption de 2 fois plus de mg d’aluminium: …
Imaginez: votre poisson diététique en papillote et son jus de citron….
L’aluminium chauffé dégage des sels d’aluminium qui sont neurotoxiques
Il est donc conseillé d’utiliser d’autres produits pour la cuisson de vos plats ou leur conservation.
Solutions à l’ancienne : le nouet, l’étamine, le torchon, le boyau naturel de cochon, la crépine, la corde à rôti naturelle, bien sûr.
La feuille de chou, la feuille d’épinard, de vigne;
la feuille de brick, de riz
la feuille d’algue (Le kombu royal est parfait pour réaliser une papillote de poisson; elle remplace avantageusement le papier sulfurisé, apportant au poisson ses sels minéraux.)
Dans les îles, ils utilisent la feuille de bananier;

Un « truc » de pâtissier que je n’ai pas testé (quelqu’un a-t-il testé?) : pour les moules  utilisés très souvent: la cire d’abeille. Frotter légèrement le moule avec de la cire, et les gâteaux se démoulent très bien, et d’après ce que j’ai compris, on ne lave pas (ou pas systématiquement) ses moules entre chaque fournée.
Versez de huile sur la plaque de cuisson ou dans le moule puis saupoudrer de farine pour les préparations salées et le sucre en poudre pour les préparations sucrées. (éviter le beurre cuit qui est toxique quand il est brûlé)
Retournez votre moule et tapotez pour faire tomber l’excédent de poudre.
Astuces pour confectionner vos desserts et gâteaux

Dangers du mercure
Comment savoir si votre thermomètre est à mercure?
Le mercure est un métal gris argenté, liquide à température ambiante, qui se divise en billes qui roulent facilement au sol. Les thermomètres qui contiennent un liquide bleu ou rouge sont le plus souvent à base d’alcools ou d’hydrocarbures. Ceux qui contiennent un liquide gris métallique collant aux surfaces sont constitués d’un alliage, le Galinstan, qui remplace désormais le mercure.
Le mercure étant toxique et polluant, les thermomètres à mercure dont vous voulez vous séparer ne doivent pas être jetés à la poubelle, mais déposés dans une pharmacie. Votre thermomètre à mercure s’est cassé ? Les petites billes de mercure doivent être ramassées en les faisant rouler sur une feuille de papier. Les morceaux restants peuvent être ramassés à l’aide de ruban adhésif. Il est préférable de porter des gants pour réaliser cette manipulation, puis de ventiler la pièce. Attention à ne pas utiliser d’aspirateur ou de balai pour ramasser le mercure (pour ne pas contaminer les équipements, et remettre en circulation les poussières dans l’air), et à ne pas jeter le mercure dans votre évier (le mercure s’accumule dans le siphon, et l’eau chaude peut ensuite générer des vapeurs). Les petites billes doivent ensuite être mises dans un petit récipient étanche et résistant (de préférence en plastique, jamais métallique), que vous déposerez dans une pharmacie. Les thermomètres médicaux contiennent peu de mercure (environ 0,1 mL), mais les thermomètres de cuisine et les baromètres en contiennent des quantités importantes. Le risque d’intoxication lié à leur bris est donc réel, notamment pour les enfants.

Pensez aussi aux dangers de l’électromagnétisme
Le rapport Bioinitiative 2012, publié le 9 janvier, met en lumière de nouveaux risques liés à l’utilisation des téléphones portables et smartphones. En première ligne : les femmes enceintes et les jeunes enfants.
Les effets néfastes des technologies sans fil sont une fois encore mis en évidence dans le rapport Bioinitiative 2012. Ce nouveau rapport, qui analyse les résultats de plus de 1800 études scientifiques, montre l’urgence de mettre en place de nouvelles réglementations pour se protéger des fréquences électromagnétiques.
Les personnes les plus exposées sont les femmes enceintes, mais aussi leur futur enfant, apprend-on sur le site Actu santé. Les fréquences électromagnétiques des câbles électriques, les ondes des portables, smartphones et même des interphones de surveillance pour bébés seraient donc réellement dangereuses pour la santé de tous.
Des preuves pour changer la réglementation
Les risques liés à l’exposition incessante aux ondes des technologies sans fil sont principalement des risques d’autisme accrus pour les futurs enfants, des risques de développer des troubles du comportement, comme l’hyperactivité (50% de risques en plus) lorsque la future maman utilise un téléphone portable ou une tablette numérique par exemple. Le rapport met aussi en avant les risques pour les spermatozoïdes, ainsi que des risques accrus de cancer chez l’homme. De nombreux autres dangers potentiels liés aux ondes sont cités dans le rapport, qui présente, pour les auteurs, des preuves suffisantes pour accepter un statu quo des réglementations.