Manger des fleurs, c’est bien mais attention aux plantes toxiques

Bon à savoir
Les plantes toxiques le sont à des degrés différents: elles ne sont pas toutes mortelles, certaines génèrent des troubles divers et plus ou moins graves allant de l’éruption cutanée aux problèmes cardiaques en passant par des dérangements intestinaux… Cependant, certaines sont consommables en petites quantités, comme les narcisses et jonquilles. La plus grande prudence s’impose dans les quantités absorbées…
Celles citées comme TRES TOXIQUES peuvent être mortelles à faible dose. Lors de manipulations au jardin (il y en a de très belles) il est prudent de se protéger avec des gants, et d’éviter ces plantations lorsque de très jeunes enfants vont régulièrement dans le jardin. Il est important de mettre en garde les petits enfants qui comprennent très vite et très bien qu’il ne faut pas s’approcher de certains végétaux : par exemple l’Angélique Angelica archangelica plante alimentaire, consommée de diverses façons… Le soleil aidant elle est photosensibilisante. Son contact peut donner de redoutables brûlures (avec des cloques) et des cicatrices pratiquement indélébiles sur une jeune peau, idem avec la Rue Ruta graveolens .
Liste des principales fleurs toxiques
Toutes les toxiques ne figurent pas dans cette liste : seules les plus courantes y sont.
Aconit paniculé – Aconitum variegatum ssp paniculatum,
Aconit tue-loup – Aconitum vulparia
Aconit napel (casque de Jupiter) – Aconitum napellus
Les aconits SONT TRES TOXIQUES
Adonis du printemps – Adonis vernalis
Adonis d’été – Adonis aestivalia
Ancolie commune – Aquilegia vulgaris
Anémone du mont Baldo – Anémone baldensis
Anémone pulsatille – Pulsatilla vulgaris
Aristoloche pistoloche – Aristolochia pistolochia
Arnica – Arnica montana
Arum tacheté – Arum maculatum
Belladone – Atropa belladona – TRES TOXIQUE
Bouton d’or – Ranunculus sceleratus
Bryone (navet du diable) – Bryonia dioica TRES TOXIQUE
Camérisier à balai – Lonicera xylosteum
Chélidoine (herbe aux verrues) – Chelidonium majus
Chèvrefeuille Etrusque – Lonicera etrusca
Chèvrefeuille des haies – Lonicera
Les baies du chèvrefeuille de nos campagnes sont toxiques, les fleurs sont comestibles
Grande ciguë – Conitum maculatum –
toutes les Ciguë sont TRES TOXIQUES
Clématites – Clematis
Colchique – Colchicum autumnale TRES TOXIQUE
Corydale solide – Corydalis solida et autres corydales
Cyclamen – Cyclamen europaeum
Cytise à feuilles sessiles – Cytisophyllum sessifolium
Cytise aubour – Laburnum anagyroides
Cytise de Sauze – Cytisus sauzeanus
Dame d’onze-heure – Ornithogalum umbellatum
Datura – Datura stramonium TRES TOXIQUE
Daphné camélé – Daphné cneorum , et Joli bois – Daphné mezereum
Dauphinelle (pied d’alouette) – Consolida regalis
Digitale à grandes fleurs – Digitalis grandiflora
Digitale pourpre – Digitalis purpurea
Les digitales sont TRES TOXIQUES
Euphorbes – Euphorbia
Fritillaire (œuf de pintade) – fritillaria meleagris
Genêt d’Espagne – Spartium junceum
Genêt à balai – Cytisus scoparius
Giroflée – Cheiranthus cheiri
Héliotrope – Heliotropium europaeum
Digitale à deux têtes : cette curiosité est … doublement toxique !
Hellébore noir (rose de noël) – Helleborus niger ,
toutes les hellebores sont TRES TOXIQUES, attention aux mains lorsque vous faites des bouquets!
Houx – Ilex aquifolium
Iris – Iris pseudocarus
Laurier rose – Nerium oleander TRES TOXIQUE
Lupin – Lupinus augustifolius
Mouron rouge – Anagallia arvensis
Muflier – Antirrhinum majus
Muguet – Convallaria majalis
Narcisse ou Jonquille : les bulbes et les tiges sont toxiques, les fleurs sont parfois consommées, mais il ne faut pas dépasser de faibles doses
Nivéole – Leucojum vernum
Perce-neige – Galanthus nivalis
Rhododendron – Rhododendron ferrugineum
Sceau de Salomon odorant – Polygonatum odoratum
Sureau Yèble ou petit sureau – Sambucus ebulus plante herbacée à ne pas confondre avec le sureau noir arbustif dont on consomme fleurs et baies

Exemple d’hépatotoxicité associée à la phytothérapie:
LE CAS DE LA GERMANDREE PETIT CHENE
En France, le cas de la toxicité liée à la germandrée petit chêne est tout à fait exemplaire et mérite d’être analysé. La germandrée petit-chêne est une plante aromatique labiée dont les parties aériennes ou somites fleuries sont utilisées depuis des temps anciens (2000 ans) pour ses propriétés médicinales. On lui reconnaissait des propriétés antiseptiques, cicatrisantes, cholérétiques, fébrifuges et digestives. Elle était consommée sous forme d’infusion. Elle est également utilisée dans certains vermouths et liqueurs digestives. Il existait une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour ce produit basée sur une réputation d’innocuité acquise au cours de plusieurs siècles d’utilisation. Les indications actuelles « reconnues » comportaient surtout l’aide aux régimes amaigrissants et le traitement des surcharges pondérales.
En France, six spécialités contenant la germandrée petit chêne avaient une autorisation de mise sur le marché. A côté de ces six spécialités, la germandrée petitchêne était délivrée sous forme de préparations magistrales ou sous formes de tisanes. Elle était vendue aussi bien en pharmacie qu’en herboristerie. Vingt-six cas d’hépatites cytolytiques aiguës de sévérité variable ont été notifiés au centre de pharmacovigilance après administration de gélules ou de tisanes contenant la germandrée petit chêne. Un certain nombre d’arguments de fréquence, de gravité potentielle et de risque lors de la reprise d’un traitement sont à l’origine de la suspension, depuis le 12 mai 1992, des autorisations de mise sur le marché des spécialités contenant de la germandrée petit-chêne. La durée moyenne de traitement était de neuf semaines avant l’apparition des symptômes d’hépatite. La biopsie hépatique a montré une nécrose centro-lobulaire (5 cas) ou même panlobulaire (2 cas).
L’évolution a été favorable dans tous les cas, dans un délai de six semaines à six mois avec une amélioration clinique et une baisse du taux d’ALAT de plus de 50% au cours des quinze jours qui ont suivi l’arrêt de la germandrée. Une réintroduction fortuite a été documentée chez douze de ces patients, associée à une réapparition constante de l’atteinte hépatique dans un délai beaucoup plus court d’environ seize jours. La germandrée petit-chêne a une composition complexe et contient notamment des tanins, une huile essentielle riche en caryophyllène et en humulène, en hétéroside
phénylpropanoïque, mais surtout des polyphénols, de flavonoïdes flavones et
diterpènes furaniques; le potentiel hépatotoxique de chacun de ces composants est mal connu. L’administration intra-gastrique de fortes doses d’un lyophilisat de germandrée entraîne chez la souris une élévation des aminotransférases avec une 5nécrose épatocytaire centro-lobulaire. La toxicité de ce lyophilisat est prévenue par l’administration préalable d’inhibiteurs du cytochrome P450, et augmentée par une déplétion en glutathion. Le mécanisme de l’hépatotoxicité fait probablement intervenir une activation de furanoditerpenoïdes par le cytochromeP450 3A. Le déficit en glutathion fréquemment observé en cas de jeûne, expliquerait la survenue préférentielle de l’hépatotoxicité de la germandrée chez des patients prenant cette plante dans l’indication d’un régime amaigrissant, indication « reconnue » depuis 1985. Cette indication n’est cependant pas signalée dans les ouvrages de phytothérapie traditionnelle. Cette divergence d’utilisation dès 1986 avait fait surgir des doutes quant à l’intérêt de cette plante dans le traitement de l’obésité. (LARREY

Autres plantes toxiques
Annales de Biologie Clinique. Volume 59, Numéro 6, 764-5, Novembre – Décembre 2001,
ABRUS PRECATORIUS
Le jéquirity est une plante pantropicale d’origine indienne qui produit des graines ornementales très utilisées dans la confection de colliers artisanaux. Les graines aussi nommées fèves coccinelles, minnie-minnies, paternoster, contiennent une des substances d’origine végétale les plus toxiques, l’abrine, dont la toxicité est comparable à celle de la ricine. Une méthode de dosage radio-immunologique a été proposée. Malgré la large distribution de la plante sur le globe terrestre, les intoxications humaines sont très rares, aucun cas de décès n’est rapporté.
GENRE ACONITUM
Description
Le genre Aconitum croît habituellement dans les lieux humides des régions montagneuses de l’hémisphère Nord jusqu’à 1 800 m d’altitude, des Alpes à l’Himalaya. Il comprend environ 350 espèces dont la moitié auraient été recensées sur le seul territoire chinois. Le plus classique, l’aconit napel, est une plante vivace par une racine tuberisée pointue dont la surface est brun-noirâtre et inodore. La tige dressée porte des feuilles alternes palmatiséquées à trois ou cinq segments linéaires lancéolés. Les fleurs sont groupées en grappes. Le calice est formé par cinq sépales colorés bleus, jaunes, blancs, violets, parfois tachetés selon les espèces. Le sépale postérieur très caractéristique par sa forme de casque antique lui confère ses noms vulgaires, casque de Jupiter ou capuchon de moines. Les pétales sont réduits à des cornets nectarifères et des languettes. Le fruit est une follicule divergente à graines noires et pyramidales.
Molécules actives
Toutes les parties de l’aconit renferment des alcaloïdes, bases diterpéniques, surtout concentrées dans la racine. La teneur varie beaucoup en fonction du cycle végétatif et de l’origine géographique, de 0,5 à 3 %. L’aconitine est majoritaire, c’est un diester acétylé et benzoylé d’un amino-alcool hexacyclique norditerpénique, l’aconine. Les autres alcaloïdes sont l’hypaconitine, la mesaconitine, la lycaconitine, la jesaconitine, la néopelline, la napelline, la néoline, la bikhaconitine, la méthyllycaconitine, la talatisamine, l’atisine et la lappaconitine . L’alcaloïde majoritaire varie selon l’espèce : aconitine chez A. napellus, hypaconitine chez A. septemtrionale, hypaconitine et mesaconitine chez A. carmichaelii, mesaconitine chez A. kuznezofii, bikhaconitine chez A. ferox, talatisamine chez A. kongboense, atisine chez A. anthora et A. heterophyllum, Lycaconitine chez A. vulparia. Des alcaloïdes isoquinoléiques et des phénéthylamines sont aussi présents dans les espèces : higénamine chez A. japonicum, magnoflorine chez A. vulparia et A. napellus, corynéine chez A. Carmichaelii et N-méthyladrénaline chez A. nasutum. Les aconits les plus toxiques sont A. balfourii et A. deinorrhizum.
Usages
Les aconits sont l’un des genres qui a été le plus utilisé pour la fabrication de poisons de guerre et de chasse depuis au moins trois millénaires aussi bien en Orient qu’en Occident. La dénomination populaire de certaines espèces, comme l’aconit tue-loup, Aconitum vulparia, rappelle l’usage qui en était fait pour tuer certains animaux comme les loups, les renards, les ours et les rongeurs. Les auteurs latins antiques rapportent l’utilisation de la drogue dans des buts criminels. L’utilisation en médecine est ancienne en Inde et en Chine. Dans ce dernier pays, ce remède traditionnel est encore très utilisé comme anti-inflammatoire, analgésique et comme stimulant des fonctions circulatoires. On distingue le chuanwu, racine séchée de A. carmichaelii, le caowu, racine séchée de A. kusnezoffi ; le zhichuanwu et le zhicaowu racines préparées des deux espèces précédentes respectivement. La préparation des racines consiste à les tremper dans l’eau puis à les cuire 4 à 6 heures. Seules ces préparations doivent être utilisées. Le mode de préparation permet d’hydrolyser une certaine fraction des alcaloïdes estérifiés toxiques. En Europe, on utilise encore la teinture d’aconit comme anticongestif dans la formulation de sirops antitussifs.
KAVA (Piper methysticum).
Cette plante, utilisée principalement pour soulager l’anxiété, est interdite dans plusieurs pays, dont l’Allemagne et le Canada. En janvier 2002, et à la suite d’une trentaine de cas d’hépatite comptabilisés en Europe, l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a suspendu la délivrance de produits contenant du kava en France. Trois cas mortels ont été rapportés.
MILLEPERTUIS
Reconnu comme anti-dépresseur, le premier vendu en Allemagne est interdit en France à cause de problèmes d’interactions médicamenteuses avec les pilules contraceptives, la digoxine, la théophyline, les antivitamines K, la ciclosporine.
ORANGE AMERE (citrus aurantium).
Utilisée en remplacement de l’éphédra dans plusieurs suppléments censés favoriser la perte de poids, l’orange amère pourrait provoquer de l’hypertension, augmenter le risque d’arythmie, de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.
Elle contient de l’octopamine, un stimulant qui peut entraîner un contrôle anti dopage positif.
Lobélie gonflée (Lobelia inflata).
Traditionnellement utilisée pour traiter l’asthme, la coqueluche et la bronchite chronique, cette plante a provoqué des difficultés respiratoires, de la tachycardie, des convulsions, de l’hypothermie, une chute de tension artérielle, le coma et la mort.
Menthe pouliot (Hedeoma pulegioides).
Cette plante a été reliée à des cas de toxicité rénale et hépatique, des convulsions, des dommages neurologiques et des décès.
Le Sénné (Cassia Augustifolia)
Un cas d’hépatite a été décrit chez un patient après l’ingestion abusive d’extraits de fruits de séné. Les sennosides, qui sont les constituants principaux du fruit et des feuilles de séné, sont convertis en rheinanthrone par les bactéries intestinales. Le rhein anthrone a une structure très proche de celle du danthrone (constituant de la rhubarbe) qui est connu comme un laxatif hépatotoxique.
ATRACTYLIS GLUMMIFERA
Chardon à glu. La médecine traditionnelle arabe l’utilisait par voie externe contre les abcès et furoncles.
Intoxications humaines
Allusion est faite dans la littérature ancienne de l’ajout criminel de racine du chardon à glu dans des plats de couscous. La plupart des intoxications sont cependant accidentelles et touchent surtout les enfants qui confondent la racine avec d’autres plantes comestibles comme les artichauts sauvages Scolymus hispanocus. Plusieurs cas de décès sont rapportés notamment en Algérie suite à une intoxication collective de dix enfants dont seulement deux survivront. Le décès intervient dans un tableau d’hépatite fulminante avec une nécrose hépatocellulaire majeure. D’autres cas sont décrits sur des adultes ayant confondu la plante avec un charbon médicinal, Centaurea ornata.
ATROPA BELLADONA
Belladone
On retrouve principalement trois alcaloïdes, esters de l’acide troponique, du tropanol ou du scopanol : la l-hyoscyamine qui prédomine dans le végétal frais, l’atropine (racémique de l’hyoscyamine) qui prédomine dans le végétal sec et le fruit mûr, et la scopolamine également lévogyre. La plante contient entre 0,3 et 1 % d’alcaloïdes, le groupe hyoscyamine et atropine en représentant 90 à 95 % et la scopolamine 5 à 10 %. Toute la plante est toxique mais plus particulièrement les feuilles et les fruits. Il existe en outre certains alcaloïdes mineurs dérivés du noyau tropane que sont la tigloyltropéine, l’aposcopolamine, l’apoatropine, l’hydroxy-hyoscyamine et le tigloyoxytropane ainsi qu’un alcaloïde pyrrolidinique: l’hygrine. Les feuilles de belladone renferment aussi une petite quantité d’une coumarine : le scopolétol.
Usages et pharmacologie
La belladone tire son nom latin de l’usage qu’en faisait certaines courtisanes de la Rome antique afin de provoquer une mydriase par paralysie du sphincter irien avec le suc des baies, ce qui était à l’époque une coquetterie très appréciée (d’où le nom bella donna qui signifie, belle dame). Dans la mythologie grecque, Atropos qui signifie « inéluctable » était de nom de l’une des trois Parques qui avait pour fonction de couper le fil de la vie. C’était naturellement une plante fort utilisée en médecine populaire comme anticholinergique et par la sorcellerie du Moyen-Age.
L’activité pharmacologique réside surtout dans l’action de l’atropine et de la hyoscyamine, qui sont toutes deux fortement parasympatholytiques. L’accélération du rythme cardiaque est la résultante d’une paralysie de la Xe paire de nerfs crâniens. On note encore une dilatation des bronches et une diminution du débit salivaire. La scopolamine possède une action parasympatholytique plus faible mais une action sédative plus franche. A dose plus élevée, elle provoque un état de narcose et des hallucinations.
L’atropine reste encore très utilisée de nos jours en anesthésie-réanimation contre les spasmes bronchiques ou comme anticholinergique de prémédication. C’est toujours un agent mydriatique utilisé en ophtalmologie. Enfin, c’est l’antidote de choix des intoxications au vératre et aux gaz de combats organophosphorés. Chaque combattant des forces armées occidentales dispose de trois seringues autoinjectables di- ou tricompartimentées comprenant de l’atropine et du contrathion pour les deux premières et ces deux molécules plus du diazépam pour la dernière.
Intoxications humaines

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Les intoxications sévères par la belladone produisent des symptômes assez comparables à des crises psychotiques aiguës et le diagnostic est parfois délicat. Ce fut le cas d’un garçon de 9 ans qui avait ingéré environ 20 à 25 baies. Chez un homme plus âgé, les signes furent évocateurs d’un delirium tremens avec des signes extrapyramidaux suggérant une démence sénile subaiguë. Une intoxication volontaire dans un but addictif par un étudiant entraîna un état comateux évocateur d’une commotion cérébrale post-traumatique [33]. D’autres descriptions de la littérature sont le fait d’empoisonnements involontaires chez une femme ayant consommé un thé du commerce qui s’est avéré par la suite contenir quelques feuilles de belladone ou par exemple d’intoxications collectives involontaires chez des enfants ou adultes ayant pris la baie pour un fruit comestible. Une dose de 50 mg de sulfate d’atropine a été rapportée comme létale, mais les cas documentés de décès par la plante elle-même sont rares et ne reflètent certainement pas l’état réel des intoxications volontaires ou non. Citons cependant quelques décès par l’atropine [28]. Chez un consommateur d’atropine décédé d’une surdose, les concentrations post mortem relevées étaient de 0,4 µg/mL dans le sang, 11 µg/mL dans les urines et 0,7 µg/g dans le foie.
BLIGHIA SAPIDA
De son nom vernaculaire jamaïcain, l’ackee, nigérian, isin, ou burkinais, fisan, il s’agit d’une Sapindaceae
Usages
L’arille, lorsqu’elle est mûre est consommée, une fois débarrassée de tout matériel fibreux et ébouillantée à l’eau. C’est un met très apprécié en Jamaïque et dans les Antilles, où elle est connue sous le nom de cervelle végétale.
Intoxications humaines
Les premières descriptions de la maladie alors appelée « des vomisseurs de la Jamaïque » ont été décrites en 1875. Les victimes sont surtout des jeunes enfants. le Ministère jamaïcain avait enregistré 271 cas entre 1980 et 1991. Un cas a été observé aux Etats-Unis, 28 autres cas en Jamaïque depuis 1992 et récemment 29 décès au Burkina Faso entre janvier et mai 1998. Le taux de mortalité de l’intoxication est très élevé, le décès est généralement observé entre 2 et 48 heures après l’ingestion. L’âge des enfants intoxiqués se situe typiquement entre 2 et 6 ans. Enfin, il existerait une nouvelle épidémie en Guyane française, à la frontière ouest du département où l’arbre a été observé au Surinam.
CERBERA ODALLAM ET ESPÈCE LIÉE (MANGHAS, VENENIFERA)
Usages
La plante et principalement les graines sont utilisées dans les ordalies à Madagascar et en Asie du Sud-Est. En Afrique de l’Est, on utilise les propriétés toxiques pour la confection de poisons de chasse. En Inde et principalement au Kerala, les graines sont traditionnellement employées pour commettre un suicide. Les feuilles et l’écorce sont traditionnellement utilisées pour leurs propriétés cathartiques, tandis que le latex est employé comme insecticide.
Intoxications humaines
Elles semblent nombreuses bien que très rarement documentées sur le plan médico-légal puisque survenant principalement dans des pays non industrialisés. Au Kerala, des auteurs indiens ont rapporté que l’intoxication par Cerbera odallam concernait une intoxication sur deux due à un toxique végétal et environ 10 % des intoxications totales. La mortalité est très élevée, de 20 à 28 %.
BLIGHIA SAPIDA
De son nom vernaculaire jamaïcain, l’ackee, nigérian, isin, ou burkinais, fisan, il s’agit d’une Sapindaceae
Usages
L’arille, lorsqu’elle est mûre est consommée, une fois débarrassée de tout matériel fibreux et ébouillantée à l’eau. C’est un met très apprécié en Jamaïque et dans les Antilles, où elle est connue sous le nom de cervelle végétale.
Intoxications humaines
Les premières descriptions de la maladie alors appelée « des vomisseurs de la Jamaïque » ont été décrites en 1875. Les victimes sont surtout des jeunes enfants. le Ministère jamaïcain avait enregistré 271 cas entre 1980 et 1991. Un cas a été observé aux Etats-Unis, 28 autres cas en Jamaïque depuis 1992 et récemment 29 décès au Burkina Faso entre janvier et mai 1998. Le taux de mortalité de l’intoxication est très élevé, le décès est généralement observé entre 2 et 48 heures après l’ingestion. L’âge des enfants intoxiqués se situe typiquement entre 2 et 6 ans. Enfin, selon des données personnelles, il existe une nouvelle épidémie en Guyane française, à la frontière ouest du département où l’arbre a été observé au Surinam.
CERBERA ODALLAM ET ESPÈCE LIÉE (MANGHAS, VENENIFERA)
Usages
La plante et principalement les graines sont utilisées dans les ordalies à Madagascar et en Asie du Sud-Est. En Afrique de l’Est, on utilise les propriétés toxiques pour la confection de poisons de chasse. En Inde et principalement au Kerala, les graines sont traditionnellement employées pour commettre un suicide. Les feuilles et l’écorce sont traditionnellement utilisées pour leurs propriétés cathartiques, tandis que le latex est employé comme insecticide.
Intoxications humaines
Elles semblent nombreuses bien que très rarement documentées sur le plan médico-légal puisque survenant principalement dans des pays non industrialisés. Au Kerala, des auteurs indiens ont rapporté que l’intoxication par Cerbera odallam concernait une intoxication sur deux due à un toxique végétal et environ 10 % des intoxications totales. La mortalité est très élevée, de 20 à 28 %.
CICUTA VIROSA ET ESPÈCES LIÉES
(DOUGLASII, MACULATA, OCCIDENTALIS) ET OENANTHE CROCATA ET ESPÈCES LIÉES (AQUATICA, JAVANICA)
Ciguë vireuse
Intoxications humaines
Les décès liés à l’ingestion de ciguë vireuse ne sont pas exceptionnels. Il y a eu cinq morts recensés aux Etats-Unis entre 1979 et 1988. Dans la grande majorité des cas, l’ingestion de la racine résulte d’une confusion avec une plante alimentaire comme le céleri sauvage (Apium graveolens), la carotte sauvage (Daucus carota), le panais (Pastinaca sativa), d’artichaut sauvage ou l’angélique. La tendance « nature-bio » de notre société actuelle pousse de nombreux campeurs, promeneurs, pêcheurs à consommer des espèces sauvages qu’ils croient comestibles. Landers et al. ont rapporté un cas d’ingestion fatale d’une personne ayant mangé deux grands rhizomes de Cicuta douglasii. La personne décéda en moins de 3 heures après plusieurs crises myocloniques. Une autre personne du même groupe qui n’avait ingéré qu’un rhizome survécut malgré cinq crises myocloniques aiguës.
Les intoxications par l’oenanthe safranée sont plus rares bien que toutes aussi mortelles. Treize cas ont été recensés dans les îles britanniques depuis le début du siècle et neuf décès ont été constatés]. Comme dans le cas de la ciguë vireuse, c’est la confusion avec des Apiacées alimentaires sauvages qui est à l’origine de l’accident. Un cas a aussi été rapporté d’une décoction de racines à des fins criminelles. Deux autres cas ont été notés en France et en Italie. Plus récemment, King et al. ont décrit deux cas de décès. L’un est survenu parmi un groupe de trois jeunes gens végétariens se nourrissant de plantes ramassées. Un autre cas concerne celui d’une jeune étudiante qui après avoir dérobé de l’oenanthe dans un herbier, l’absorba en vue de connaître un épisode hallucinatoire. Dans les deux cas, une analyse comparative en chromatographie sur couche mince fut établie entre la plante et les débris de matériel retrouvés dans les contenus gastriques. Aucun taux post mortem n’est disponible dans la littérature.
COLCHICUM AUTOMNALE
Le colchique – Usages
La colchicine est utilisée avec succès dans le traitement de la goutte et comme agent prophylactique de cette affection. C’est aussi et surtout un poison mitotique qui bloque la division cellulaire. Elle est employée dans ce but pour l’amélioration des espèces végétales en génie génétique et fut utilisée (ou ses dérivés) dans le traitement de certains cancers et de maladies de la peau.
Intoxications humaines
La plupart des empoisonnements sérieux sont le fait de suicides par des médicaments à base de colchicine. Bien que de nombreux articles relatent des cas de surdose, peu documentent leurs cas par des taux sanguins. En outre, certains auteurs notent l’absence de tout toxique dans des prélèvements post mortem. L’ingestion d’une dose de 7 mg de colchicine est répertoriée comme létale tandis que certains individus ont survécu pour des doses de 50 mg. Dans un cas mortel d’une ingestion de 7,5 mg, la concentration ante mortem mesurée était de 21 ng/mL, 6 h après la prise. Dans un cas d’une ingestion de 20 mg, la concentration ante mortem était de 250 ng/mL, 6 heures après l’absorption. Dans deux cas d’injection intraveineuse de colchicine, les concentrations rapportées étaient de 170 et 240 ng/mL avant le décès. Dans tous ces rapports, on note l’absence de détection dans les prélèvements post mortem. Kintz et al. ont publié un cas de suicide chez lequel ils ont donné les taux post mortem suivants : 62 ng/mL dans le sang fémoral, 2 921 ng/mL dans la bile, 1 024 ng/mL dans l’urine, 20 ng/mL dans l’humeur vitrée, 12 ng/g dans le foie et 29 ng/g dans le cœur. Dans un autre cas de suicide, les auteurs ont donné un taux de 60 ng/mL dans le sérum ante mortem 3,3 heures après l’hospitalisation (mais 2 à 3 jours après l’ingestion), 30 ng/mL dans le sang post mortem et 4 200 ng/mL dans la bile (tandis que les analyses dans le foie et l’humeur vitrée s’avéraient négatives). Les intoxications par du matériel végétal ne sont pas rares non plus, c’est notamment le cas en Suisse et en Turquie. La littérature rapporte aussi le cas de deux adultes décédés suite a l’ingestion d’un plat de feuilles qu’un guérisseur leur avait conseillé alors qu’il supposait la plante être de l’ail sauvage, Allium ursinum. Dans une région des Apennins italiens un couple ramassa et mangea des feuilles de colchique qu’ils avaient confondus avec une espèce comestible Tragopogon pratensis. L’homme décéda lors de l’épisode. La concentration en colchicine mesurée dans le sang et les urines ante mortem environ 20 heures après l’ingestion était de 16 et 1 600 ng/mL respectivement, tandis qu’elle était respectivement de 12 et 90 ng/mL au troisième jour d’hospitalisation, deux jours avant le décès. Dans un cas d’homicide par empoisonnement, un taux post mortem en colchicine a été mesuré à 0,79 ng/mL par CLHP-SM-SM. Un autre décès est rapporté en Autriche suite à l’ingestion accidentel de feuilles de colchique confondues une nouvelle fois avec de l’ail sauvage. Une concentration post mortem en colchicine de 7,5 µg/mL est notée dans la bile tandis qu’aucun toxique n’est dosable dans le sang par la méthode utilisée.

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Par contre, celles-ci sont consommables
Dangers des fleurs en cuisine
Les fleurs comestibles (feuilles, racines, herbes)
C’est un mode qui prend de plus en plus d’importance si l’on en juge le nombre important de sites ou de blogs sur la cuisine qui remplissent la Toile. Toutes vraies cuisinières savait depuis toujours que l’on peut cuisiner les fleurs des jardins; je me souviens de délicieux beignets de fleurs de lilas, d’une suavité et odeur sans pareille. Et les bonbons à la violette qui sont légions dans ma bonne ville de Toulouse où je suis née… heu… il y a fort longtemps, hélas. Il existe également quantité d’arômes culinaires naturels de fleurs et plus précisément d’oranger, géranium, jasmin, rose, violette, ylang-ylang que l’on peut trouver pour certains en hyper ou en boutiques spécialisées et /ou fournitures pour pâtisseries. Recherchez de vrais arômes, évitez les arômes artificiels. Cela me fait rager d’apercevoir quelques inconscients qui Il existe des arômes culinaires naturels de fleurs d’oranger, géranium, jasmin, rose, violette, ylang-ylang en boutiques spécialisées et /ou fournitures pour pâtisseries. Eviter les arômes artificiels, surtout que parfois ces derniers imitent le parfum de fleurs toxiques: le muguet, fleur TRES toxique n’est absolument pas comestible et, hélas, il existe en arôme pour pâtisseries avec son parfum reconstitué chimiquement qui peut abuser les personnes non averties.
En général, la plupart des fleurs de plantes aromatiques, condimentaires et certaines médicinales sont comestibles; il faut noter parfois un goût légèrement différent des feuilles ou souvent plus marqué: aneth, basilic, cerfeuil, ciboulette, ciboule chinoise, fenouil, hysope, menthe, romarin, roquette, sauge, thym. Consommez aussi les jeunes tiges de persil, basilic, les semences de céleri, les graines de courges ou potiron
Il est préférable de récolter vos fleurs si possibles écloses du matin, avant les chaleurs, par temps sec, et de les consommer rapidement. Lorsque les ramassez, choisissez les plus belles et surtout, des fleurs bien parfumées; en effet, des roses ou violettes sans parfum ne vous donneront pas un vinaigre ou une huile parfumée, même chose pour œillets et autres lavandes…Il est possible de faire sécher les pétales (soucis, tagètes, roses…) ou petites fleurs entières (pâquerettes, capucines, mimosa…) et de les ranger ensuite dans des bocaux hermétiques pour vous en servir l’hiver dans cakes, sauces, crèmes… On peut trouver un choix de fleurs séchées, destinées à la consommation, en herboristeries, magasins de produits naturels et rayons épices de boutiques exotiques.

TRES IMPORTANT, pour votre santé il ne faut consommer que des plantes non traitées chimiquement, et surtout pas de fleurs achetées chez le fleuriste: elles sont porteuses de multiples traitements chimiques et impropres à la consommation. Soyez prudents aussi pour vos fabrications de produits de soins corporels ou de santé. Pour les fleurs sauvages, il va de soi qu’il faut récolter loin de toutes sources de pollution humaine (automobiles, bords de champs traités aux pesticides ou désherbant) ou animales (déjections de troupeaux…).

Autre information importante: Sur une même plante, certains parties peuvent être mangées par les humains alors que d’autres seront toxiques et donc à réserver aux animaux; par exemple, sachez que l’on ne mange jamais le feuillage des pommes de terre ou les tomates, toxique Il est indispensable de vous assurer que la variété de fleurs, ou autre plante que vous avez choisie est comestible.

Bonnes à consommer

ACACIA: fleurs et graines
ACHILLEE; fleurs et feuilles
ANGELIQUE feuilles et tiges, fleurs
AMARANTE: jeunes feuilles et tiges, graines
ARBRE DE JUDEE: fleurs
ASPERULE: fleurs
AUBEPINE: fleurs, jeunes feuilles, fruits
BEGONIA: fleurs, feuilles
BLEUETS: calices
BOURRACHE : fleurs, feuilles
CAMOMILLE: fleurs
CAPUCINE: boutons, fleurs, graines, feuilles
COURGETTE: fleurs et fruit
COQUELICOT: pétales, graines
CHRYSANTHEME COMESTIBLE: fleurs et jeunes feuilles
CHEVREFEUILLE: fleurs uniquement
DALHIA: tubercules, fleurs
FUCHSIAS: fleurs, fruits
HEMEROCALLES: fleurs et boutons, jeunes pousses
HIBISCUS: fleurs.
HOSTA: fleurs ou feuilles.
GARDENIA: fleurs
GERANIUM ODORANT: fleurs ou feuilles.
GERANIUM ROSAT: fleurs ou feuilles.
GLYCINE: fleurs
Iris: bulbe
JACINTHE: fleurs
JULIENNE DES JARDINS: fleurs, jeunes feuilles
LAVANDE: fleurs
LAVATERE: feuilles ou fleurs
LILAS: fleurs
LYS : fleurs ou boutons, bulbe
MAGNOLIA: fleurs, boutons au vinaigre, jeunes feuilles
MAHONIA: jeunes feuilles, fruits, fleurs
MARGUERITE: fleurs ou boutons
MAUVE: feuille ou fleurs
MILLEPERTUIS; fleurs
MIMOSA: fleurs
MONARDE DIDYMA: fleurs et feuilles
MONNAIE DU PAPE: boutons floraux et jeunes feuilles, fleurs
NIGELLE: graines
ŒILLET: fleurs
ŒILLET D’INDE: fleurs et feuilles
ONAGRE: fleurs feuilles et racines également comestibles.
PASSIFLORE: fleurs, fruits
PÂQUERETTE: fleurs et feuilles
PAVOT: pétales, graines
PENSEE: fleurs
PHLOX: fleur
POURPIER: feuilles tendres
PISSENLIT: tout est comestible, fleurs, feuilles et racines
PRIMEVERES: Fleurs et feuilles
RADIS: feuilles
REINE DES PRES: fleurs
ROSE: pétales, boutons, feuilles de certains rosiers, fruits ou cynorhodons
ROSE TREMIERE: fleurs, cynorhodons et boutons
SEDUM : fleurs et jeunes feuilles
SAUGE SCLAREE: fleurs et feuilles
SOUCI: fleurs et boutons floraux
SUMAC DE VIRGINIE : fleurs
SUREAU: fleurs et baies mures
TAGETES: fleurs et feuilles,
TILLEUL: fleurs
TOURNESOL: pétales, boutons floraux, graines grillées.
TRADESCANTIA: fleurs
TREFLE: fleurs et feuilles
TULIPE: pétales
VIOLETTE: fleurs et feuilles
VALERIANE: fleurs et feuilles
YUCCA: fleurs, fruits
ZINNIA ELEGANT: fleurs
Quelques idées?
Acacacia (fleurs) au parfum de miel pour les beignets et les farces
Absinthe romaine au goût amer qu’on retrouve dans le vermouth
Achillée millefeuille pour les liqueurs; en poudre utilisées dans les desserts
Ail des ours, excellent condiment
Ail victorial ou l’ail des cerfs, ail serpentin, l’herbe aux sept chemises: une saveur destinée aux vinaigrettes, aux soupes et aux légumes cuits.
Aigremoine: faire sécher pour obtenir une saveur abricotée: c’est un tonique qui aide à la digestion.
Aneth, Anethum graveolens. La fleur a un goût plus prononcé que les feuilles.
Ananas: L’épi qui porte les fleurs est conique et ressemble à l’épi de maïs. Il est consommé en Chine
Anis hysope, Agastache foeniculum. Goût prononcé d’anise, de réglisse. Sucrée et goûteuse.
Arbuste murraya: fleurs blanches qui sentent le jasmin. Ses feuilles ont une saveur épicée et sont un condiment courant en Inde ; ses écorces, feuilles et racines donnent un tonique.
Aspérule odorante, Galium odoratum. Goût sucré, vanillé. Ou l’étoile des sous-bois à l’excellente saveur de foin, acidulée et fraîche à associer au jus de citron vert et au vin blanc.
Arbre de Judée: fleurs à mettre dans les salades de fruits

Badamier (Terminalia ferdinandiana): Les fleurs jaunes et solitaires du sont un condiment en Chine et au Vietnam
Basilic, Ocimum basilicum cvs. Épicée, sucrée, même goût que les feuilles mais moins prononcé.
Bégonias: saveur acidulée, piquante et fraîche. On mange leurs fleurs crues, cuites à la vapeur ou doucement revenues au beurre.
Bleuet à goût d’artichaut pour les salades vertes ou les salades de légumes
Bouillon blanc: fleurs au parfum de miel pour les liqueurs et les salades de fruits
Bourrache, Borago officinalis. Goût de concombre. Excellent condiment de la mayonnaise et des sauces vertes
Buglosse officinal à réserver aux salades
Bruyère cendré, infusions
Bruyère d’hiver pour son fumet

Calament à grandes fleurs: contient des huiles essentielles à odeur camphrée
Calament des Alpes aussi est délicieux
Camomille allemande pour une tisane digestive sédative, apaisante et réconfortante
Grande camomille pour apéritifs, liqueurs et digestifs
Camomille matricaire odorante goût frais et délicieux
Carotte sauvage: à disperser au-dessus de leurs légumes cultivés, cuits à la vapeur.
Cardamine des prés, ou cressonnette: condiment piquant, prononcé, un peu amer: manger ses feuilles à goût de cresson et ses fleurs, après avoir enlevé le pédoncule amer, avec les salades.
Cardamine hirsute au goût poivré et piquant
Capucine. Tropaeolum majus. Goût piquant, rappelle le cresson. Les fleurs de capucines: pour vos salades sont un condiment légèrement poivré : leurs boutons étaient traditionnellement conservés dans le vinaigre.
Céleri sauvage: parfume potées et soupes
Cerfeuil. Anthriscus cerefolium. Goût qui rappelle celui du persil, avec une note d’estragon et de citron.
Cerfeuil de Villars
Chénopode ou herbe du bon Henri, sorte d’épinard exquis
Chèvrefeuille. Lonicera sp. Goût doux, mielleux, parfumé. La fleur est comestible, mais le fruit est toxique.
Chèvrefeuille de Chine aux notes rafraîchissantes pour les boissons d’été
Cognassier: fleurs pour les salades
Cresson sauvage un peu piquant et amer
Chrysanthème. Chrysanthemum x morifolium. Chaque variété a un goût différent. Certaines ont un goût fort. Chrysanthème à fleurs jaunes: les fleurs et les feuilles se consomment comme légume ou comme condiment et sont excellentes pour les soupes.
Les chrysanthèmes sont de véritables légumes
Chrysanthème couronnée. Chrysanthemum coronarium. Goût moins prononcé que le chrysanthème.
Ciboule de Chine. Allium tuberosum. Goût fort d’oignon et d’ail.
Ciboulette, civette. Allium schoenoprasum. Goût fort d’oignon.
Ciboulette de Sibérie
Coriandre. Coriandrum sativum. Même goût que la feuille, mais plus prononcé.
Courge. Cucurbita sp. Goût de légume, léger goût de courge crue.
Coquelicots destinés aux sirops
Cortuse de Matthiole

Dahlia: au goût relevé est un véritable légume

Œillet d’Inde : les fleurs servent de condiment assez fort, à associer à des saveurs douces.
Œillet des fleuristes pour parfumer les desserts comme les glaces et les boissons comme le café.
Églantier des Alpes: délicatement odorantes, en desserts

Dillénie: Les sépales juteux et acides entourant le fruit aromatisent les boissons et les confitures.

Fenouil. Foeniculum vulgare. Goût de réglisse, plus doux que les feuilles, sucré. Si vous utilisez les semences, ne pas dépasser les doses recommandées.
Fenouil qui aide à la digestion. Ses fleurs conviennent aux salades de légumes cuits, aux rougets grillés et aux poissons cuits dans le vin blanc.
Ficaire aux feuilles rondes et vert franc, aux fleurs d’or en étoiles, doux et délicieux condiment à mettre dans des gratins au printemps.

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Galega: cuisiner les feuilles et les fleurs: elles caillent le lait et seraient antiseptiques
Gaillet pour cailler le lait
Gentiane jaune, et Gentiane Lutea pour les liqueurs et les boissons aromatiques.
Genêt à balai, à odeur de pois et de miel
Géranium odorant. Pelargonium sp. Goût en fonction de la variété; géranium citron, géranium rosat, etc. Tous les géraniums ont un feuillage aromatique et couvrent tout le champ culinaire grâce à leurs saveurs originales.
Gesses (pois de senteur) aux fleurs roses pour décorer les salades
Giroflier dont nous connaissons bien les fleurs séchées, clous de girofle
Glaïeul. Gladiolus sp. Médiocre.
Glycines de Chine: leurs grappes sont à cuire à la vapeur et à consommer avec une sauce relevée. Vous pouvez aussi farcir une volaille avec les fleurs de la glycine associées à d’autres ingrédients.
Grande marguerite. Chrysanthemum leucanthemum. Doux.
Guimauve officinale dont les fleurs et les jeunes feuilles parfument les salades

Haricot d’Espagne. Phaseolus coccineus. Goût de fèves crues, mais moin prononcé.
Hémérocalles: fleurs à frire
Hibiscus à fleurs rouges possède des fleurs à la saveur acidulée et fraîche parfaites pour aromatiser une boisson d’été.
Hysope, ses fleurs sont destinées aux liqueurs mais peuvent également rehausser la saveur d’une viande ou d’un dessert. Les fleurs pourpres et riches en nectar, anisée, qui parfument un miel délicieux
Hémérocalle. Hemerocallus fulva. Mélange d’asperge et de courge.

Jacinthes bleues à confire dans le miel.
Jacinthes d’eau à consommer en potage
Jasmins (Jasminum officinale et Jasminum sambac) aux fleurs blanches et parfumées associées aux salades d’oranges et aux fruits frais, macérées dans des liqueurs ou infusées pour le thé et les tisanes. La saveur des jasmins est à associer avec celle de la cannelle.
Jonquille trompette: pour les bonbons, les beignets, farces et potages; la jonquilles est un aromate
Imprécatoire ou benjoin, aromatique à la saveur proche de l’angélique, renferme une huile essentielle.

Laiteron des Alpes dont les jeunes feuilles sont de bons légumes sauvages.
Lavande. Lavandula angustifolia cvs. Saveur hautement parfumée. Ajoutez quelques fleurs à votre citronnade pour lui donner un petit goût floral. N’oubliez pas d’en ajouter à vos herbes de Provence. Ne pas dépasser les doses indiquées; incompatibilité avec l’iode, les sels de fer. Vingt-huit espèces de la lavande aromatique
Lilas. Syringa vulgaris. Très parfumé, légèrement amer. Les grappes aux petites fleurs cireuses à infuser dans l’eau qui servira aux desserts et aux boissons.
Lin: les fleurs bleues pour décorer vos salades
Livèche. Levisticum officinale. Goût léger de céleri.
Lotus des Indes dont la plante entière est comestible. Les fleurs roses aux étamines jaunes sont astringentes et toniques pour le cœur.
Louffa d’Asie et d’Afrique: on consomme les boutons floraux et les jeunes feuilles; macérées, les fleurs soulagent l’inflammation de la gorge.
Luzerne aux grappes de fleurs violettes nutritives et aiguisant l’appétit. A consommer dans des potages ou en salade

Magnolias: Toutes les fleurs pour les desserts et les sautés de viande.
Marjolaine. Origanum majorana. Comme les feuilles, goût épicé, sucré. (fleurs mellifères)
Mauve musquée pour les salades et séchée en infusion (les fleurs et les jeunes pousses sont riches en vitamines A, B et C.)
Massettes: les fleurs sont un excellent légume
Mélisse. Melissa officinalis. Sucré et amer. Saveurs délicates pour les huiles et les vinaigres
Mélilot aromatise les fromages et le miel.
Menthe. Mentha sp. Goût de menthe moins prononcé que les feuilles.
Menthe aquatique très odorante, s’utilise infusé ou pressé en jus pour des boissons fraîches (toutes les menthes aux saveurs vertes, poivrées, citronnées ou de gingembre)
Millepertuis aux fleurs jaunes sentant le citron
Mimosa: associer ses fleurs aux légumes verts, aux salades de fruits ou les cristalliser
Ményanthe: toute la plante du sert de substitut au thé et remplace le houblon en Suède.
Monarde, bergamotte. Monarda didyma cvs. Parfumée, goût de thé, comme les feuilles mais plus aromatique. Belles fleurs écarlates et aux feuilles à l’arôme rappelant la bergamote. Elles parfument les boissons, les vinaigrettes, les farces de viande
Mouron blanc, délicieux
Moutarde. Brassica sp. Goût piquant, rappelle la moutarde. Ne pas consommer en cas d’irritation des voies urinaires et digestives; interdit aux dyspeptiques.
Muscari à grappes. Muscari atlanticum. Goût de raisin, un peu sûr, avec un arrière goût amer.
Myosotis: les fleurs se mangent en salade;
Myrte, fleurs au parfum lourd pour les pâtisseries.

Orchidées: pour garnir des toasts
Oeillet. Dianthus sp. Peu de saveur, goût d’herbes douces ou de clou de girofle. Offre une saveur florale
Onagre: est entièrement comestible
Oranger. Citrus sinensis. Goût de parfum intense, goût de pelure d’orange.
Origan. Origanum sp. Comme les feuilles, goût épicé, prononcé.

Pâquerette. Bellis perennis. Doux. A faire macérer dans le vinaigre
Passiflore est un aromate
Pavot de Californie: ses fleurs sont à mettre dans les salades.
Pensée. Viola x wittrockiana. Goût de laitue. Interdite aux jeunes enfants.
Pensée tricolore. Viola tricolor. Goût de laitue. Interdite aux jeunes enfants. Toutes les pensées se cuisinent : farces salées, risottos, ragoûts, et servent à la décoration des petits gâteaux et des plats
Persil sauvage, à disperser au-dessus de légumes cuits à la vapeur.
Pétasite (ou héliotrope d’hiver) à odeur de vanille
Pervenche: fleur pour alcool
Pimprenelle. Poterium sanguisorba. Goût prononcé, rappelle le concombre.
Pivoines officinales et Pivoines de Chine: leurs pétales sont exquis et magnifiques dans les salades. Consommées entières, elles deviennent un vrai légume. Les pétales peuvent être frits en beignets, salés ou sucrés.
Pissenlit. Taraxacum officinale. Comme les feuilles, goût amer. Le pissenlit délicieux pour la soupe et la salade
Pois potager. Pisum sativum. Goût de pois crus.
Pommier. Malus sp. Légèrement parfumée, sûrette.
Potentille ascendante
Pourpier (riche en fer, en oméga 3 et en vitamines C),est délicieux en salade de jeunes pousses
Primevère officinale et la Primevère vulgaire: les cristalliser, en faire des soupes ou des salades
Primevère farineuse, la Primevère à feuilles entières, la primevère hirsute aux fleurs roses (famille des primulacées): leurs fleurs et feuilles se consomment comme des légumes à ajouter dans les potages.
Prunier. Prunus sp. Goût léger, comme du nectar de fleur. Les fleurs des pruniers ornementaux, un peu amères, pour les salades de fruits et les infusions bienfaisantes

Reine-des-prés: saveur d’amande
Réséda odorant à infuser dans l’eau chaude pour capter son parfum fort et épicé.
Résine sert de parfum d’encens
Romarin: Excellent condiment pour le porc, les fruits de mer, l’agneau.
Roquette. Eruca vesicaria. Comme les feuilles, moins piquant.
Rose. Rosa sp. Goût très parfumé, variant de sucré à amer.
Rose d’Inde. Tagetes erecta. Variable, certaines variétés ont un goût moins prononcé, légèrement amer.
Rose trémière. Alcea rosea. Peu de goût, un peu amer.
On peut trouver dans le commerce: le sirop, l’eau et le vinaigre de rose, miel de rose, le confit de pétales de rose dans les épiceries indiennes ou la liqueur de rose. Existe aussi: les bonbons, les pâtes de fruits, la liqueur et la confiture à la rose.

Salicaire officinale odorante: s’utilise infusé ou pressé en jus pour des boissons fraîches
Santoline à l’arôme piquant et citronné.
Safran: utiliser les pistils rares de ces fleurs dans la soupe à l’oignon, le riz, le pain, certaines boissons et ragoûts de viande.
Salsifis des prés: les boutons des sont excellents confits dans le vinaigre.
Sariette d’été. Satureja hortensis. Légèrement poivré et sucré.
sarriette: inflorescences aromatiques épicées et poivrées. Carminative pour certaines personnes
Sariette d’hiver. Satureja montana. Légèrement poivré et épicé.
Saponaire: possède le parfum doux et pénétrant des framboises et du girofle.
Sauge élégante à senteur d’ananas: Non recommandé pour les femmes allaitant. Éviter le contact avec le fer.
Sauge officinale à senteur balsamique pour parfumer les farces de volaille et tous les mets relevés. Les sauges sont des aromates
Scorsonère à fleurs jaunes en infusion ou en décoration de plats
Seringats Les fleurs destinées aux desserts
Souci. Calendula officinalis. Goût vert et poivré. On l’appelle aussi le safran des pauvres car elle colorera votre riz de couleur safran. Vertus médicinales, à associer aux omelettes
Sumac de Virginie; Les fleurs du à infuser dans l’eau de cuisson pour colorer votre riz
Sureau. Sanbucus caerulea ou Sanbucus canadensis. Doux, goût de fleur. Ingrédient essentiel pour le vin de mai. Les corymbes du sureau noir pour les champagnes, les gelées et les sirops

Tagète. Tagetes tenuifolia. Goût de citron.
Thym. Thymus sp. Goût de thym, mais moins prononcé.
Tournesol: boutons des fleurs de se dégustent comme des petits légumes.
Trèfle bai savoureux pour les soupes
Trèfle rouge. Trifolium pratense. Goût vert, comme du foin. A consommer dans des potages ou en salade
Tulipe. Tulipa sp. Légèrement sucré ou amer. Tulipes botaniques: pour leur fumet aromatique. Vous pouvez frire leurs pétales.
Tussilage porte un seul capitule jaune que l’on cuit en beignet ou que l’on ajoute aux salades.
Tournesol: les boutons des fleurs de se dégustent comme des petits légumes.

Valériane des montagnes qui sent le miel,
Véronique un peu piquante et amère
Violette. Viola odorata. Sucré, amer. Arôme délicat: Violette de Toulouse: miel, sucre, huile de Toulouse, fleurs cristallisées, confitures…
Volubilis: décore joliment les plats.

Yucca. Yucca filamentosa. Goût de légume, rappelle le goût de l’artichaut. Les longs épis de boutons de fleurs en forme de clochettes des yuccas, à faire griller sur la braise. Les tiges portant les boutons en forme de clochette des yuccas en fleurs sont à griller et à manger avec un peu de sel, comme le font les Indiens d’Amérique.

Les fleurs, tout comme celles de l’aubépine qui sont des toniques du cœur et de la circulation du sang. Les fleurs douces du merisier et celles des sorbiers, les fleurs sucrées du frêne et du tilleul.
Les fleurs de tous les Citrus : citronnier, oranger, mandarinier pour les marinades et les infusions
Les fleurs blanc crème et odorantes du sophora, ressemblant à celles des pois, sont utilisées en Chine pour calmer la fièvre.
les fleurs des mahonias si parfumées, on consomme leurs racines et leurs drageons pour soulager de toutes les affections de la peau et ouvrir l’appétit.
Les fleurs du caféier, les fleurs de l’ylang-ylang aux senteurs épicées du jasmin donnent une huile essentielle aphrodisiaque.
Les fleurs odorantes du frangipanier en Amérique centrale, connues pour le parfum à la frangipane.
Les fleurs odorantes du cacaoyer dans le sud-ouest de l’Afrique et l’Amérique centrale.
Les supermarchés chinois regorgent d’épices et de nombreuses fleurs séchées dont le chrysanthème, le chèvrefeuille, le lis jaune, les boutons de rose, les fleurs du prunier, les fleurs de lotus, les épis floraux d’ananas, les boutons floraux frais de l’ail…

Un guide botanique sérieux, avec photos et/ou croquis, pourra vous aider dans l’identification des végétaux, mais au moindre doute, veuillez consulter un pharmacien, et ABSTENEZ VOUS de consommer une plante qui ne sera pas identifiée avec certitude.
Les fleurs sont porteuses de pollen et certaines personnes y sont allergiques : la plus grande prudence est nécessaire.
Je donne ces indications à titre d’infos, je ne saurais être tenue responsable des différentes allergies ou réactions suite à la réalisation de recettes suggérées sur ce site.